Sismondi Bidjocka soutient qu’il a fait son travail de journaliste.
Le torchon brûle entre Cabral Libii et Sismondi Barlev Bidjocka. Le premier accuse le second de l’avoir diffamé et se réserve le droit de le trainer dans les juridictions.
Tout commence après un édito dans lequel Simondi Barlev Bidjocka révèle que Cabral Libii a gagné des marchés au ministre de la Santé publique dans le cadre des fonds Covid. Le journaliste dit s’appuyer sur un document qu’il a consulté et dans lequel se trouvent les noms de Cabral Libii et Nourane Foster, députés PCRN.
Simondi réconforte ainsi le lanceur d’alertes Boris Bertolt qui, dans un texte publié sur sa page Facebook quelques jours plus tôt, soutenait que « des députés, pas des moindres du PCRN ont gagné des marchés du Covid-19 au Minsanté ».
En réaction, Cabral Libii a balayé d’un revers de la main toutes ces allégations, se reversant le droit de trainer en justice l’auteur.
« Me René Roger Bebe, avocat, vérifie l’authenticité d’un texte diffamatoire qui circule dans les réseaux sociaux et qui m’attribue des marchés publics dans l’univers cafouilleux du Covid -19. Suivront le cas échéant des poursuites judiciaires contre l’auteur réputé journaliste », a indiqué l’élu de la Nation.
Seulement, le mis en cause, lui, ne compte céder à aucune menace. Sismondi Bidjocka soutient qu’il n’a que fait son travail de journaliste.
Dans un nouvel édito qui a fuité avant même sa diffusion, Sismondi Bidjocka souligne : «Madame Monsieur chers auditeurs…Dans un éditorial que je vous ai proposé hier, j’évoquais avec beaucoup de regret le fait que le nom de Cabral se retrouve dans les documents des marchés du Covid. Hier après l’émission, j’étais envahi de coups de fils de par le monde ! Dans un message sur sa page Facebook, Cabral dit qu’il n’a pas souscris aux marchés du Covid-19. Bien avant de me mettre en rédaction, je rappelle que j’ai ce document depuis plusieurs jours. Comme l’indique la déontologie, je tente de joindre Cabral plusieurs fois pour lui demander ce qu’il en est, et comme à son habitude il ne décroche pas. Alors je fais mon travail comme me l’indique la profession (c’est-à-dire que si une partie mis en cause refuse de s’exprimer, vous poursuivez votre traitement, et si elle estime qu’il y a des incorrections elle sollicite un droit de réponse. une fois diffusé, il se rend compte que c’est plutôt sérieux) ».
Plus loin, le journaliste, directeur général de RIS radio, se montre moins tendre envers les partisans de Cabral Libi qui l’ont attaqué sur les réseaux sociaux depuis la publication de son édito.
«La rage est dehors ! Vous me prenez pour les petits talibans que vous passez le temps à challenger ? Avec moi, c’est un autre calibre. Je vous indique ma maison ? Bande de souris enragées. Si ma volonté était de couler Cabral je l’aurais déjà fait idiots au pluriel », fulmine-t-il
