×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Sondage : 77,9% désapprouvent la manière dont Paul Biya dirige le pays et souhaitent le voir démissionner

R

ésultats du sondage d'opinion sur la politique nationale du 17 au 25 avril 2021

 
M. Kamto (opposition) et M. Dion Ngute (RDPC) dirigent toujours leurs camps respectifs et la grande majorité désapprouve toujours fermement la présidence de M. Biya au point de vouloir le voir démissionner maintenant.
 
1. Cote d'approbation de M. Biya
 
77,9% désapprouvent la manière dont M. Biya dirige le pays et souhaitent le voir démissionner de son poste de président.
 
12,4% désapprouvent sa présidence mais préfèrent qu'il termine son mandat.
 
Seuls 9,7% approuvent sa présidence, bien que cela représente une légère augmentation par rapport à mars 2021 lorsque son approbation était de 6,3%.
 
2. Classement des militants potentiels du RDPC pour le président du parti et le candidat à la présidentielle
 
Les cinq premiers candidats par ordre décroissant sont: M. Dion Ngute (40%), M. Marafa Hamidou Yaya (20%), M. Messanga Nyamnding (10,3%), M. Ousmane Mey (6,9%), M. Philemon Yang (6,2%).
 
Ces cinq ont été choisis parmi une liste de 20 militants du RDPC des 10 régions. Par ordre alphabétique, il s'agissait:
 
Rose Mbah Acha,
Samuel Mvondo Ayolo, Oswald Baboke, Theophile Baoro, Frank Biya, Paul Elung Che, Celestine Ketcha Courtes, Laurent Esso, Jean Kuete, Joseph Le, Malachie Manaouda, Ousmane Mey, L.Paul Motaze, H.Moussa Moufta, F.Ngoh Ngoh , J. Dion Ngute, CP Messanga Nyamnding, René Sadi, Philemon Yang et M. Hamidou Yaya.
 
Le cas de M. Messanga Nyamnding:
 
C'est la première fois que quelqu'un du Littoral se classe parmi les cinq premiers de nos sondages. M. Nyamnding semble retirer son soutien de M. Ousmane Mey, puisque le soutien de M. Dion Ngute et M. Marafa est assez stable, perdant à peu près un point par rapport à la dernière fois. Cette volatilité induite par Nyamnding démontre un problème potentiel pour le RDPC. Il est perçu que M. Nyamnding a subi un transfert punitif causé par le ministre du RDPC. Ce ministre avait déjà été sondé mais n'avait aucun soutien et a été remplacé par un autre candidat de sa région. Ce à quoi nous pouvons nous attendre, c'est que les militants mécontents du RDPC qui ont un attrait public puissent porter un coup au parti, au profit de l'opposition lors d'une éventuelle élection. Pour un parti diviseur et népotique, de tels membres mécontents sont attendus, mais la question est de savoir si beaucoup d'entre eux auront l'appel public pour éventuellement nuire au candidat du parti. Au moins, ces résultats montrent que M. Nyamnding peut nuire au parti s'il se sent non respecté ou s'il n'aime pas le candidat de son parti.
 
3. Classement des politiciens de l'opposition
 
Les cinq principaux leaders de l'opposition du sondage de cette semaine, par ordre décroissant, sont:
 
M. Maurice Kamto (62,8%), M. Cabral Libii (10,3%), M. Abakar Ahamat (6,2%), M. Christopher Fomunyoh (5,5%) et M. Joshua Osih (4,1%).
 
Ces cinq ont été choisis parmi une liste de 16 candidats de l'opposition. Par ordre alphabétique, il s'agissait:
 
Abakar Ahamat - Indépendant, Issa Tchiroma Bakary - FSNC, Bello Bouba - PNUD, Christopher Fomunyoh - Indépendant, Nico Halle - Indépendant, Habiba Issa - UPC, Maurice Kamto - MRC / CRM, Cabral Libii - PCRN, Serge Matomba - PURS, Akere Muna - Movement Now, Patricia Tomaino Ndam Njoya - CDU, Joshua Osih - SDF, Njang Denis Tabe - PAP, Alice Sadio - Indépendante, Vera Songwe - Indépendante et Edith Kah Walla - CPP
 
Le sondage de ce mois-ci a vu une augmentation pour M. Kamto de 51,9% la dernière fois à 62,8% maintenant. Cela se fait en grande partie aux dépens de M. Fomunyoh, ce qui témoigne peut-être de la force croissante de M. Kamto parmi les anglophones. Le soutien de M. Libii est stable. La façon dont les gens votent suggère toujours que la candidature de M. Libii est plus susceptible de détourner le soutien du RDPC. Nous devrions avoir un meilleur aperçu de cette dynamique une fois que le RDPC aura choisi un président de parti pour remplacer M. Biya lors des prochaines élections comme prochain candidat naturel.
 
4. La question de Frank Biya et Ngoh Ngoh
 
De nombreux intellectuels francophones, y compris ceux qui soutiennent le changement, aggravent encore le conflit dans l'ouest du Cameroun par leur discours inconstitutionnel sur une succession préétablie. Ils se réfèrent également au président du Sénat comme successeur. M. Patrice Nganang a même émis l'hypothèse que M. Frank Biya pourrait être nommé président en déclarant que M. Niat est trop faible pour succéder à M. Biya. Un tel discours imprudent adore les instincts séparatistes des anglophones. Si les Camerounais francophones ne peuvent pas se libérer de France-Afrique et défendre la constitution, alors il n'y a aucune base pour un Cameroun uni. S'il peut être démontré que la démocratie constitutionnelle multipartite n'est pas compatible avec le Cameroun francophone, une obligation morale incombe alors à l'ONU de protéger une minorité qui ne peut souscrire à l'arbitraire vu au Tchad et soutenu par la CEMAC dont le Cameroun est un leader majeur. M. Frank Biya et M. Ngoh Ngoh ne sondent pas bien, par rapport aux autres militants du RDPC. L'opposition serait donc heureuse d'avoir l'un ou l'autre comme porte-drapeau du RDPC, qui serait largement battu lors d'élections nationales transparentes. Si nous restons dans les limites de la constitution, c'est au RDPC de choisir son chef de parti et il est libre de choisir M. Frank Biya. Il est de notre devoir de déployer massivement des observateurs de scrutin en cas d'élections et de protester sans relâche contre toute élection de type France-Afrique, c'est-à-dire élection frauduleuse avec des résultats adaptés au souhait de la France et de Biya.
 
On raconte souvent que M. Ngoh Ngoh se considère comme le «successeur» légitime. Il en va de même pour lui. Le RDPC est libre de le désigner comme président du parti mais les sondages suggèrent que l'opposition sera heureuse de l'avoir comme un adversaire faible.
 
5. M. Paul Elung Che: Une surprise anglophone?
 
D'autres rumeurs suggèrent que M. Paul Elung Che est un candidat surprise anglophone potentiel. Il faisait partie de nos 20 candidats mais n'a pas encore fait partie des cinq premiers. Certains disent que son scrutin va bientôt changer car il est susceptible d'être nommé Premier ministre. C'est peut-être vrai ou peut-être pas. Nous voterons tous les mois. Alors restez à l'écoute.
 
Nous pensons que ces rumeurs sont laissées de côté par Jeune-Afrique, le journal qui traite les Africains comme des nourrissons (Jeune Afrique!) Et manipule l'opinion. Ce discours imprudent sur le successeur de M. Biya est dû à cet endoctrinement colonial dans la vision d'un parti aux projets réussis. Ignorez ces rumeurs et concentrez-vous sur les mesures des phénomènes politiques ainsi que sur les arguments fondés sur la constitutionnalité et la primauté du droit.
 
Nous remercions tous ceux qui ont participé à ce sondage. Parmi ceux qui ont participé, 81,2% sont situés au Cameroun. 58,6% des participants étaient indépendants, 35,2% étaient affiliés à un parti d'opposition, seulement 6,2% étaient des militants du RDPC. Nous encourageons davantage de militants du RDPC à participer aux futurs scrutins. On se voit le mois prochain. Défendez la constitution et méfiez-vous des relations franco-africaines dans les médias.
 
English Cameroon for a united Cameroon
April 26, 2021