C’est une véritable tornade qui s’abat dans le milieu du football actuellement avec la grève des arbitres. Porté par Alioum Sidi, le président de l’association camerounaise des arbitres(ACA) qui est sans aucun l’arbitre le plus respecté du milieu, ses derniers crient leur colère face à l’abandon des instances faîtières par rapport à leur réclamation.
En effet, malgré de nombreuses relances auprès des institutions compétentes pour la régularisation de leur situation, tout est resté lettre morte. Selon le président de l’ACA le mal est profond car plus de 25 matchs officiels n’ont toujours pas été rémunérés, certains remontant à trois ans et pourtant l’arbitrage est un maillon on ne peut plus essentiel dans l’ossature du football. Face à la situation, l’association a pris une décision ferme. Il s’est exprimé en ces termes :« J’ai dit aux arbitres que s’ils veulent qu’on leur paye leur argent, qu’ils arrêtent à partir de lundi. Qu’ils arrêtent d’aller dans les stades. »
Aussi, « Nous sommes là pour l’intérêt général des arbitres. Nous avons écrit plusieurs fois à la fédération. J’ai écrit au Président de la fédération et j’ai écrit au Secrétaire général de la fédération. »
La situation est donc entré dans sa phase complexe et le moins que l’on puisse dire c’est que les arbitres sont déterminés à voir leur condition améliorée dans un pays qui considère le football comme le sport-roi, Cette crise de plus vient donc mettre au gout du jours les troubles et l’importance de redonner une place de choix aux arbitres qui n’ont pas la reconnaissance escomptée.