Zlatan Ibrahimovic et Anthony Elanga ont une relation particulière : si les deux Suédois ont fait connaissance à Manchester United, l’attaquant de l’AC Milan a évolué à Malmö avec le père de son jeune partenaire en sélection, convoqué pour la première fois avec les A.
Zlatan Ibrahimovic, attaquant de la Suède, avant d’affronter la République tchèque en demi-finales des barrages pour la Coupe du monde (jeudi, 20h45) : « La première fois que j’ai rencontré Anthony (Elanga), nous étions dans le restaurant du centre d’entraînement (de Manchester United). Il s’est approché de moi et m’a dit : « tu connais mon père ». J’ai dit « aide-moi maintenant parce que je ne sais pas à qui je parle ». Il m’a dit :« Oui, vous avez joué avec mon père à Malmö, Elanga » (Joseph Elanga, ancien défenseur international camerounais), et puis tout s’est enchaîné, et j’ai dit« ok ». Cela m’a rendu heureux parce que je n’étais pas le Seul suédois à Manchester.
À cette époque, je ne l’avais pas vu jouer, parce qu’ils jouaient de l’autre côté du terrain à l’entraînement, mais ensuite il a joué avec l’équipe nationale des moins de 21 ans et c’est là que je l’ai vu pour la première fois, et puis évidemment avec l’équipe A à Manchester. Nous sommes donc tous heureux, et nous apprécions l’aventure qu’il est en train de vivre. Il vient de commencer, donc au final, il est en train de monter, donc c’est bien. Vous aurez donc quelque chose à regarder pendant encore vingt ans. »
Anthony Elanga, attaquant de la Suède : « Vous pouvez voir ce qu’il (Zlatan Ibrahimovic) a fait au cours des vingt dernières années, pas seulement pour l’équipe nationale, mais aussi en club. Le nombre d’équipes pour lesquelles il a joué, vous pouvez voir la façon dont il marque ses buts. Même quand j’étais jeune, je l’admirais, vous savez, je suis né en Suède, puis j’ai déménagé en Angleterre. Quand j’ai appris qu’il avait signé à United, j’étais impatient de lui parler, de partager quelques souvenirs avec lui, de lui demander ceux qu’il avait avec mon père. Cela signifie beaucoup de pouvoir le voir ici tous les jours, de m’entraîner avec lui, de lui parler. C’est un honneur, c’est un grand honneur. »
L’Equipe
