L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et son fils Noureddin Bongo Valentin, ont été condamnés ce mardi à 20 ans de prison pour des faits de détournement de biens publics et de blanchiment de capitaux**.
Selon la décision rendue par le président de la cour criminelle spéciale, ean Mexant Essa Assoumou, Sylvia Bongo a été reconnue coupable de « recel et de détournement de fonds publics, de blanchiment de capitaux, d’usurpation de fonds et d’instigation au faux ».
Son fils Noureddin, présenté comme l’ancien coordinateur des affaires présidentielles, a quant à lui été jugé coupable de « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation de titres et de fonctions, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs ».
Outre la lourde peine d’emprisonnement, Noureddin Bongo devra verser à l’État gabonais la somme astronomique de 1 201 milliards de francs CFA, tandis que lui et sa mère sont également condamnés à payer 100 millions de FCFA d’amende.
Cette décision marque un tournant historique pour une famille autrefois toute-puissante, symbole de la longévité politique d’Ali Bongo Ondimba, renversé en 2023 par un coup d’État militaire.
Aujourd’hui, celle qui régnait sur le palais du Bord de Mer et son fils font face à une nouvelle réalité carcérale, loin des privilèges du pouvoir et des fastes présidentiels.





