L’opposition et l’agenda politique.
«En politique, ceux qui sont au pouvoir se battent toujours pour s’y maintenir. Et tous les moyens sont bons pour le conserver.
L’opposition elle, est la mendiante du changement et doit travailler à éviter les pièges de la division qui permettrait aux premiers de garder la main mise sur le pouvoir. Car le discours tribal est un piège pour l’opposition dont le premier défi est de créer l’unité sociale à défaut d’un consensus politique ou sociologique.
En 2018, l’opposition tomba dans le piège du régime en se fourvoyant dans une risposte puérile , aveugle, béate, arrogante nocive, lorsque des conservateurs du régime allumèrent les feu du tribalisme.
Le parti des jeunes Bassa’a corrompus d”Edea, Eseka, Makak, Boumyebel, emprunté quelque part à un “jeune” business man du nord, fut mis à contribution pour l’amplifier.
Le parti de la “renaissance”, sensé mendier l’unité pour incarner le changement, ne sût point l’éviter et en usa même pour polariser une situation politique jadis largement à sa portée au vu de l’aspiration du plus grand nombre de camerounais appelant au changement. La plus grande bêtise des opposant fut de répondre au tribalisme par le tribalisme. Ohh mendiant de changement.
Le patriarche FOTSO Victor aura ces paroles: un chat ne traverse pas la cour des lions pour arracher leur pouvoir. Avait-il tord?
Le Prof. Claude Abé est un professionnel des questions sociales. Identitaires. Sociologique. Un intellectuel de haut vol parmi les plus brillants universitaires du Cameroun. Ses plus grands travaux scientifiques ont été réalisés avec des étudiants du Nord et de l’ouest.
Il n’est pas connu comme ayant été gâté par le régime en place qu’il a longuement critiqué. Mais, tel un certain Owona Nguini en 2029, ses propos ne sont pas anodins. Le contexte et le timing non plus. Mais tout ça n’a rien de mal. Un mal même pour un bien dirions nous. Mais , comme en 2018, ce sont les réactions que je lis, de partout, qui ressemblant étrangement à ce qui s’est passé en 2018.
Les premières re crions aux propos du prof. Abe annoncent que ceux qui doivent mendier le changement ne sont pas encore prêts à s’humilier pour construire l’unité si utile pour gouverner le Cameroun. Au prix de leur EGO. Au prix de TOUT ce qui peut leur permettre de bâtir la sacro-sainte unité. Un proverbe africain dit que si tu te trouves deux fois au pied d’un mêle arbre dans la forêt: tu t’es perdu.
Ainsi donc, prof Abe peut sauver le changement. Entre le régime, l’opposition de la renaissance et l’es micro partis de jeunes corrompus, il y’a un arbitre: LE PEUPLE CAMEROUNAIS. Mature, exigeant, décisif. Surtout pas prêt à changer no à passer de dirigeant corrompus à une opposition enfantine incapable de se sacrifier pour l’unité nationale. Que chacun puisse en tirer profit pour se réajuster. Car l’agenda politique est en marche. 2025 . Ou avant ! ».
Jean-Claude Mbede Lastardedieu
