72 heures après, ni le gouvernement camerounais, encore moins le Ministère des Sports n’a daigné envoyer le moindre message à Francis Ngannou, devenu le 28 mars à Las Vegas, le premier champion africain poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) en arts martiaux mixtes, une discipline de combat.
Pourtant c’est toute la jeunesse camerounais qui célèbre son héros depuis la victoire. Lui, à qui son pays n’a rien donné, et qui est désormais un modèle pour une jeunesse en manque de repère.
Un Camerounais champion du monde, son nom est Francis Ngannou, 34 ans, 1,93 mètre pour 113 kilos, Il n’a eu besoin que de cinquante-deux secondes dans le deuxième round pour mettre à terre son adversaire, l’américain d’origine Croate, Stipe Miocic, qui était jusqu’ici champion du monde des poids lourds de l’UFC.
À Las Vegas, le drapeau camerounais flottait haut dans le gymnase. Curieusement, 72 heures après, ni le gouvernement camerounais, encore moins le Ministère des Sports n’a daigné envoyer un message, ne serez-que laconique au nouveau Champion du monde.
De quoi susciter le courroux les internautes camerounais. "Voilà 48 heures que Francis Nganou est champion du monde. Une victoire qui fait honneur à l’Afrique et plus particulièrement au Cameroun. Il reçoit les félicitations de part le monde entier. Mais dans son propre pays, le ministre des sports n’a même pas bronché. Ni sur Twitter ni sur Facebook. Yaaaaaaa Félicite aussi l’enfant" s’insurge le lanceur d’alertes et activiste Boris Bertolt.
Mais, il n’est pas le seul, en dessous de sa publication, les messages et autres parodies vont à la vitesse grand V contre le gouvernement camerounais. C’est le même son de cloche.
