À l’approche de l’élection présidentielle de 2025, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) se prépare à rompre avec son allié historique, le RDPC.
La direction du parti, soutenue par la base militante, envisage de présenter son propre candidat, probablement Bello Bouba Maïgari, considéré comme le profil idéal pour rassembler. Cette volonté de rupture s’est manifesté aussi dans la région de l’Adamaoua, fief de l’UNDP, où le parti de Paul Biya, le RDPC, a remporté toutes les communes lors des municipales de 2020, signe d’un recentrage stratégique.
La réunion du 28 juin, convoquée avec un comité central élargi, doit préciser cette orientation. Selon Saïdou Maïdadi Yaya, la position du parti sera ferme, mais une alliance avec l’opposition n’est pas exclue. La fracture est déjà en marche, notamment dans le département du Mbéré, où le RDPC tente de reconquérir un territoire longtemps dominé par l’UNDP.
La présidentielle de 2025 pourrait ainsi marquer une nouvelle étape dans la recomposition politique du pays.