Pour le Directeur de Publication du journal L’Avenir, le débat sur le tribalisme au Cameroun, en est un faux. Pour ce journaliste, digne fils de la région de l’Ouest, « aucune région du Cameroun n’est contre le président de la République ». Ceux qui répandent ces allégations au sein de l’opinion nationale et internationale, devraient donc faire attention, prévient-il.
Ci-dessous, l’intégralité de sa pensée sur la question du tribalisme au Cameroun :
« Fin de débat sur le tribalisme au Cameroun
Ceux qui veulent faire croire qu’une région du Cameroun serait contre le président de la République doivent faire très attention. On dit que les ressortissants de cette région- là serait manipulés par un” petit parti’ politique. Je rappelle que ce ”petit parti ”politique- là a mordu la poussière dans son propre fief lors de la présidence de 2018. Le président Paul Biya a devancé de loin le candidat du Mrc dans cette partie du pays. Par contre, ce dernier a eu 2% dans le fief du président sortant contre plus de 92% en faveur du président Paul Biya. S’il fallait parler de tribalisme dans ce cas, qui est plus tribaliste que qui ? Kamto a-t-il la capacité de mobiliser les ressortissants de l’ouest contre Paul Biya alors qu’il ne peut même pas gagner une élection dans son propre fief?
Je tiens à préciser que l’Ouest est derrière Paul Biya. En témoigne les résultats de la dernière élection présidentielle. Bien plus, le Rdpc est principalement financé par les hommes d’affaires de l’Ouest. D’où vient- il qu’aujourd’hui certains veulent nous faire croire que cette région- là est contre Paul Biya? Je refuse d’accepter cela.
En passant, mon nom est Zephirin Koloko, DP du journal L’Avenir et DG d’une agence de communication basée à Yaoundé. J’ai des enfants cotisés : semi-bamiléké et semi-bulu. 90% de mes employés sont du Centre et du Sud. Ils sont payés régulièrement. Mon SP est du Sud Cameroun. Mes parrains dans le gouvernement de Biya ne sont pas de l’Ouest. Je suis un soutien indéfectible au le président Paul Biya. Je passe parfois des nuits blanches à travailler pour la promotion de son image de marque, sans attendre un salaire en retour.
Certains sont contre le président Paul Biya. Ce qui est tout à fait normal en démocratie. Paul Biya lui-même a dit qu’il voulait qu’on retienne de lui celui qui a apporté la démocratie et la prospérité à ce pays.
Dès ce jour, je suis à mesure de vous dire que la guerre ethnique imaginaire souhaitée par certains ne prospèrera pas. Nous nous battrons à promouvoir ces idées positives qui contribueront à forger une identité Camerounaise plurielle. S’il y a un prix à payer ce sera pour la cohésion nationale », Zephirin Koloko