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Université de Ngaoundéré : la colère des titulaires du PhD

Ils accusent le recteur, Pr. Florence Uphie Chinje ainsi que le président du conseil d’administration, Dr Aboubakar Sarki de retarder le remplacement numérique des recrues qui ne répondent pas à l’appel.

La situation est quelque peu tendue au sein de l’Université de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua. En effet, de nombreux titulaires de PhD qui n’ont pas eu la chance de postuler lors de la seconde vague du recrutement spécial autorisé par Je chef de l’État, Paul Biya piaffent d’impatience à force d’attendre, le lancement du fameux remplacement numérique au compte de l’année académique 2020-2021. Le recteur et le président du conseil d’administration sont pointés du doigt comme étant les responsables de cette attente qui se fait longue à leur goût.

Depuis l’année 2017, l’Université de Ngaoundéré, indiquent les titulaires du doctorat PhD, a enregistré de nouveaux établissements et aussi de nouveaux départements dans les facultés. C’est le cas à la faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines, avec le département d’anglais. Le département de langue et civilisation arabe vient d’ouvrir son cycle Master et manque cruellement d’enseignants.

Le même manque sévit à l’école normale supérieure de Bertoua où, les départements des Sciences de la vie et de la terre, le département de culture camerounaise à la faculté de médecine et des sciences biomédicales de Garoua (Fmsb), à l’école du Génie chimique et des industries minières (Egcim) fonctionnent avec les missionnaires dont il faut loger, nourrir, véhiculer et payer par heure à hauteur de plus de 10.000F en fonction des grades.

En effet, l’Université de Ngaoundéré a lancé son budget pour le compte de l’année 2021 au mois de février. Le fonds de fonctionnement s’élève ainsi, à plus de neuf milliards de francs. Le recrutement des enseignants notamment à travers le remplacement numérique incombe à l’université et non au chef de l’État qui a déjà fait preuve de générosité, avec le recrutement spécial étalé sur trois vagues.

Les titulaires des PhD en attentes demandent au recteur et au président du conseil d’administration, pourquoi cette attentisme à l’égard des jeunes alors que les étudiants manquent d’enseignants et sont parfois contraints de vadrouiller devant la guérite universitaire. Pourtant, les universités sœurs que sont Douala et Yaoundé ll-Soa ont procédé à ce remplacement numérique, sans que cela ne cause de conflits. Ce d’autant plus que, le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), leur reconnaît ce pouvoir.

Ils se désolent en soutenant qu’ils ne comprennent pas la posture adoptée par les officiels de l’Université de Ngaoundéré. Pourtant, il y a un besoin -réel qui impose un recrutement d’enseignants. Entre temps, il y en a eu des soutenances dans plusieurs établissements:  Que deviendront ces derniers s’ils ne peuvent pas être au service de leurs cadets s’interrogent-ils.

 

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