C’est ce que l’on retient du passage du recteur de Yaoundé 2, le Pr Adolphe Minkoa She sur les ondes de la Crtv vendredi le 1er octobre 2021.
Depuis sa création, l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, est logée dans le campus de l’université de Yaoundé 1, à Ngoa-Ekelle. Pourtant, c’est une école de placée sous la tutelle de l’Université de Yaoundé 2 dont le campus est à Soa.
Et depuis la fin de l’année académique 2020-2021, cette grande école d’Etat qui forme les professionnels des métiers de l’information et de la Communication au Cameroun est plongée dans une cure de rénovation physique, sous l'impulsion de ses nouveux responsables. Réfection des salles de classes, installations électriques et d’eau, bain de peintures des bâtiments administratifs et salles de classes, entre autres.
Alors que les personnels administratifs et enseignants, ainsi que les étudiants s’apprêtent à entamer la nouvelle année académique 2021-2022, le recteur Adolphe Minkoa She évoque la délocalisation de cette école nouvellement placée sous la direction du Pr Alice Nga Minkala. Invité du journal de 13 heures au Poste National de la Crtv, le vendredi 1er octobre 2021, le recteur de l’Université de Yaoundé 2 a indiqué que l’Esstic sera relocalisée sur le campus principal de l’Université de Yaoundé II dans la périphérie de Soa. Selon le Pr Adolphe Minkoa She, les installations actuelles de l’institution dans l’enceinte de l’Université de Yaoundé I sont de plus en plus étroites pour accueillir ses pensionnaires dans le confort souhaité.
Cependant, rien n’est jusqu’ici précis, pour ce qui est de la date de délocalisation. Interrogé sur la question par le journaliste Dr François Marc Modzom, l’universitaire s’est contenté d’une réponse laconique « la délocalisation se fera dans un délai raisonnable », a confié le recteur.
L’institution en confinement à Yaoundé 1
Créée en 1970 sous l’appellation d'École supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (ESIJY), l’Esstic est installée au campus de l’Université de Yaoundé 1, à Ngoa-Ekellé mais est rattachée à l'Université de Yaoundé II, à la faveur de la réforme universitaire de 1993.
En 1982, l'ESIJY se nationalise et devient l'École supérieure des sciences et techniques de l'information (ESSTI). En 1991, « l'ESSTI prend en compte le développement des nouveaux métiers de la communication, et adapte son nom en École supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) », raconte M. Engolo.
L’ESSTIC compte actuellement un effectif de plus d’un millier d’étudiants et d’une cinquantaine d’enseignants permanents, des maîtres de conférences, près de 30 chargés de cours et 10 assistants. Plusieurs enseignants associés (professionnels et universitaires) interviennent également dans la formation. Coté ressources matériel, l’institution comporte un vidéoprojecteur, laboratoire informatique connecté au réseau internet, un laboratoire photo, Une imprimerie offset, et une radio de pointe émettant 24h/24. La radio campus Uy2, puisqu’il s’agit d’elle, est dirigée par M. Désiré TCHANGALA et émet sur la fréquence 90.0 Mhz. Tous ces services sont logés au sous-sol du bâtiment administratif.
Au rez-de-chaussée, se trouvent les bureaux des administrateurs, et trois bureaux des enseignants dont Messieurs les Professeurs NGUEGAN et BOYOMO ASSALA. Dans le même bloc, on trouve trois salles de classes constituant le « Bâtiment A » des salles de classes, et un amphithéâtre dédié à Hervé-Bourges mort en 2020 à Paris. Et, à l’étage, est logée la bibliothèque. Un peu plus bas, les « Bâtiment B » avec 5 salles de classes ; « Bâtiment C », 03 salles, et le « Bâtiment D », 04 salles de classes et plusieurs bureaux et services de la scolarité. Entre ces deux derniers bâtiments situés près de l’amphi 1002 de l’université de Yaoundé 1, se trouve le paysage de fleurs vertes jaunâtres pour lequel l’Esstic est connue. Avec ses allées aux pavés qui font oublier le sol rouge et boueux de la ville de Yaoundé. Un décor qui luit dans l’étroit et par conséquent dans l’inconfort.
