Tout au long de son premier mandat, Donald Trump avait manifesté une antipathie viscérale à l’égard du pouvoir de Yaoundé.
C’est bien sous son règne que la totalité des têtes couronnées du séparatisme anglophone avait reçu l’asile politique aux États-Unis, d’où partait l’essentiel des financements.
Le magnat de l’immobilier est également l’homme qui avait suspendu le Cameroun de l’African Growth Opportunity Act (AGOA), au motif que le pouvoir de Yaoundé violait les droits de l’homme.
On se souvient surtout , de la rebuffade ou l’humiliation suprême essuyée par le couple présidentiel camerounais le mercredi 20 septembre 2017, lorsqu’il avait été écarté in extremis d’un dîner offert par Donald et Melania Trump à New-York, aux chefs d’État africains en marge aux assises de la 72ème Assemblée générale de l’ONU.
Le Courier du Cameroun