Vincent Aboubakar évoque la douleur immense liée à la perte de ses parents, en particulier celle de sa mère, survenue de manière brutale le jour de Noël. Le butteur camerounais confie que l’absence de ses parents rend ses succès professionnels insignifiants à ses yeux, et qu’il aurait pu se susciter s’il n’avait pas eu des enfants qui lui apportent désormais du réconfort et un sens à sa vie.
Extrait interview accordée au média 90football.fr :
«Je pense que lors du décès de mon papa, j’étais à Valenciennes. J’étais même hospitalisé et je suis parti en étant malade. Je n’étais pas « très très conscient » en fait, parce que mon père n’était pas dans un état normal avant de nous quitter.
Mais le plus gros choc, c’est quand j’ai perdu ma mère. C’était brutal, je n’aurais jamais pu l’imaginer. Je me souviens qu’un jour, peut-être une ou deux semaines avant, mon petit frère m’avait dit : « Imagine si on perd notre maman. » Je lui avais répondu : « Mon petit, ne parle même pas de ça, je ne peux même pas l’imaginer ! Changeons de sujet. »
Puis, le matin du 25 décembre, on m’appelle pour m’annoncer que j’ai perdu ma mère… C’était brutal, vraiment dur à accepter. Honnêtement, si je n’avais pas d’enfants aujourd’hui, je pense que j’aurais pu me suicider, pour être sincère. Mes parents me manquent tout le temps !
Aujourd’hui, j’ai du succès, mais je pense que ceux qui m’ont mis au monde auraient pu en bénéficier énormément. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et cela me fait voir tous mes succès comme du néant. Ma seule raison de vivre, ce sont mes enfants. »