La proviseure du lycée d'Etoug-Ebe a apporté des clarifications concernant les violentes scènes qui se sont produites ce matin, causant plus d'une centaine de blessés. Tandis que la proviseure explique les circonstances de l'incident, le préfet du Mfoundi, lui, révèle les premières informations sur les auteurs des actes de vandalisme.
Selon la proviseure, la matinée a commencé de manière inhabituelle avec une assemblée à laquelle peu d'élèves ont assisté. Après avoir remarqué cela par le biais des caméras de surveillance, elle a décidé de retarder l'assemblée jusqu'à 7h30. Lorsque l'heure est venue, l'assemblée a débuté et les sanctions qui avaient été décidées lors du dernier conseil de discipline ont été annoncées.
Cependant, il a été rapporté aux autorités plus tard que de nombreux élèves se trouvaient à l'extérieur de l'établissement. La proviseure et les membres du personnel ont donc pris l'initiative d'expliquer aux élèves l'importance d'arriver à l'heure pour ne pas manquer les cours et pour éviter d'être renvoyés. Un rassemblement en rang a été organisé, avec une file pour les garçons et une autre pour les filles.
Malheureusement, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves ont commencé à s'agiter et à bousculer ceux qui étaient devant eux. Cette bousculade a entraîné la chute et les blessures de plusieurs élèves plus jeunes et plus vulnérables.
De son côté, le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, a dévoilé des détails supplémentaires sur les événements. Selon lui, 21 élèves blessés ont été évacués vers des formations sanitaires où ils reçoivent actuellement des soins médicaux. Il a également souligné que les auteurs des actes de vandalisme étaient non seulement des élèves, mais également des jeunes non scolarisés venus du quartier.
