Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) condamne l’agression des journalistes d’Equinoxe Tv dans le sud, considérant qu’il est inadmissible que des journalistes soient victimes de violence dans l’exercice de leurs fonctions.
Les journalistes Joseph ABENA ABENA et Augustin NDONGO ont été agressés et leur matériel de travail confisqué lorsqu’ils enquêtaient sur une entreprise agricole du Cameroun.
Le SNJC appelle les autorités à prendre des mesures pour garantir la sécurité des journalistes et à traduire les auteurs de l’agression en justice.
Le SNJC condamne également les violences physiques et verbales exercées contre les journalistes et invite les parties prenantes à promouvoir un environnement de presse libre, indépendant et sécurisé.
Lire ici la sortie du SNJC :
Le SNJC a appris avec effarement que les camarades Joseph ABENA ABENA, journaliste, et Augustin NDONGO Cadreur-OPV, tous deux correspondants de la Chaîne de Télévision Équinoxe et membres du SNJC dans la région du Sud, ont été sauvagement agressés, en plein exercice de leur profession avec confiscation du matériel de travail.
Nos camarades qui avaient été régulièrement mis en mission par la rédaction centrale le 13 février 2025, dans le Village MBÉBÉ, département de l’océan pour investiguer et produire un reportage authentique sur les activités de Tony OBAM BIKOUE, cité par le chef de l’État le 10 février 2025 dans son message, comme exemple de jeune à suivre pour avoir créé une industrie agricole, ont été malheureusement victimes de violences physiques.
Les auteurs de cette barbarie d’une époque qu’on croyait révolue, ont pris le soin de faire une large diffusion sur les réseaux sociaux à travers des vidéos choquantes et humiliantes. Tout en condamnant énergiquement ces atteintes graves à la liberté de la presse et la violation des droits fondamentaux des journalistes à exercer leur travail dans des conditions de sécurité et de dignité, le SNJC :
Rappelle qu’il est inadmissible que des journalistes soient la cible d’agressions physiques, verbales ou toute autre forme de violence dans l’exercice de leurs fonctions.
Exige la restitution du matériel confisqué.
Rappelle que la Loi donne la possibilité à toute personne ou institution qui se sent lésée par un reportage, de recourir aux voies légales pour demander un droit de réponse, et non par la violence ou l’intimidation.
Recommande aux employeurs de nos camarades que les auteurs de cette agression soient identifiés et traduits en justice afin de répondre de leurs actes conformément à la loi.
Appelle les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des journalistes au sujet de l’accès aux sources dans le cadre de l’exercice de leur profession et à veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Réitère l’engagement de la presse à continuer de faire son travail au service de la population.
Invite toutes les parties prenantes à respecter le travail des journalistes et à promouvoir un environnement de presse libre, indépendant et sécurisé.
La presse n’est pas le problème, elle fait partie de la solution
Fait à Douala, 15 Février 2025.
Pour le BEN du SNJC
Hilaire Hamekoue, Secrétaire général