Baongla s’autoproclame héritier politique de Paul Biya.
Dans une nouvelle sortie publiée sur les réseaux sociaux, Georges Gilbert Baongla, président du Parti Républicain et fils autoproclamé du chef de l’État, Paul Biya, affirme être le successeur légitime du président sortant, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
Dans son texte relayé sur la plateforme X (ex-Twitter), l’homme politique déclare que « le Cameroun est un pays béni » et que le président Paul Biya « a assurément son héritier ». Selon lui, son parcours et son engagement politique font de lui la continuité naturelle du système Biya.
« Son Éminence Paul Biya, candidat sortant du RDPC, confirme son accession à Étoudi en 8 carrés par ses œuvres », écrit-il, avant de présenter sa propre démarche comme une prolongation de la vision présidentielle.
Un héritier revendiqué
Gilbert Baongla met en avant son profil de leader républicain, défenseur de la paix et du progrès. Il cite la « préservation de la sécurité », la « diplomatie internationale » et la « consolidation de la construction nationale » comme axes majeurs hérités de Paul Biya.
« Tel père, tel fils », écrit-il, estimant que ses propres actions traduisent la continuité du “Renouveau national”.
Le président du Parti Républicain affirme entretenir une proximité constante avec les idéaux du chef de l’État. Il évoque également ses récents échanges avec la police américaine de Los Angeles, qu’il présente comme une reconnaissance de son expertise en matière de sécurité et de renseignements internationaux.
« Prêt à assurer les affaires de l’État »
Dans cette publication teintée de symbolisme filial et politique, Gilbert Baongla insiste sur sa disponibilité à reprendre le flambeau paternel, en affirmant sa légitimité à diriger le pays.
« Le peuple camerounais ne se questionne plus à l’ère du 21e siècle dans l’arène politique. Le Dr Georges Gilbert Baongla est prêt pour assurer les affaires étatiques en cohabitation avec les citoyens », écrit le fils chimérique de Paul Biya.