Dans une sortie, l’avocat Christian Ntimbane Bomo remarque que les camerounais veulent une seule chose : le changement.
«À écouter l’opinion publique sur la présidentielle, il est désormais clair que l’aspiration des camerounais, c’est l’alternance, la fin du régime BIYA. Les arguments sur les programmes des candidats, les âges avancés de certains candidats, leurs longues collaborations avec le régime, l’atout- jeunesse d’autres, n’ont aucun impact. Ce qui préoccupe uniquement ces camerounais du changement, c’est : la stratégie efficace pour faire tomber le régime. Ce n’est donc pas un Président de la République qui est recherché. Mais ce que, Jean- Jacques EKINDI a appelé dans les années 90 : le chasseur du Lion»
«Un véritable cours d’état constitutionnel en préparation. Même avec un tel dessein cynique, j’avais entrepris, grâce à un rapport de force politique populaire créé qui devait s’établir en insistant sur la transhumance politique de me présenter à cette élection présidentielle en usant effectivement ce principe de transhumance politique reconnu dans notre droit des élus qui ont rejoint le parti politique héritage qui devait m’investir. Malheureusement, ce rapport de force politique nécessaire pour faire appliquer le droit dans un pays où les autorités refusent de se soumettre au droit a été affaibli par la renonciation à cette possibilité d’éligibilité offerte par le droit électoral et la constitution par les autres acteurs politiques au profit de la location des partis politiques ayant entre guillemets des élus».