Benjamin Zebaze s’en prend violemment au ministre Grégoire Owona, qu’il accuse de vouloir sauver un régime à bout de souffle. Dans une publication sur sa page facebook, le journaliste en retrait dénonce la forfaiture électorale du RDPC et invite Grégoire Owona à se taire « pour son propre bien ». Selon lui, Issa Tchiroma Bakary incarne désormais le courage politique, contrairement aux ministres qui s’accrochent à un système en déclin.
Lire sa sortie :
«Depuis le début de la forfaiture électorale du Rdpc en faveur de la « photo » Biya, la plupart des ministres a compris que les carottes sont cuites.
Les ministres Atanga Nji, Jean Dedieu Momo et Owona sont, à peu près, les seuls à encore s’agiter.
J’espère qu’ils n’influencent personne, surtout Owona qui essaye juste de « sauver sa peau » tant il sait ce qu’ils ont fait à ce pays et ceux qui ont profité de leurs actes maléfiques.
QUELQUES QUESTIONS AU MINISTRE OWONA
1- Quel est votre propre bilan depuis que vous êtes ministre et adjoint du SG du Rdpc ?
2- Quel est le bilan des 43 années de Biyaisme ?
3- Avec de tels bilans, combien de Camerounais pouvaient voter pour votre « photo » ?
OÙ SONT PASSÉS VOS ÉLECTEURS ?
Vous prétendez avoir obtenu presque 54% de voix pour votre « image » lors du dernier scrutin présidentiel: pourquoi ne demandez-vous pas à cette » large majorité » de vous aider à organiser de grands meetings afin de défendre la victoire de votre candidat « fantôme » ?
Essayez au Sud-Ouest, au Nord-Ouest où vous avez « écrasé » le scrutin; à l’Ouest; au grand nord…et on verra si vous aurez assez de courage pour y tenir un discours en débitant vos âneries habituelles.
LAISSEZ TCHIROMA TRANQUILLE
Le président Tchiroma a fait beaucoup de bêtises dans sa vie: mais contrairement à vous qui n’avez rien dans le « pantalon », il a eu le courage de sortir de son confort ministériel pour prendre le leadership d’une bataille en vue de sauver ce pays des mains malhabiles à qui, hélas, le président Ahmadou Ahidjo a eu la naïveté de confier les rênes du pays.
Votre régime va tomber; c’est une certitude. Vous pouvez vous agiter comme vous le faites que cela ne changera pas grand chose au destin « funestre » qui vous attend tant vous avez fait du mal aux pauvres Camerounais.
Autrefois et même encore aujourd’hui, un japonais responsable de la gestion de la chose publique qui avait fauté, se faisait « hara kiri »: peut être que c’est ce qui vous reste pour éviter une fin des plus humiliante.
Benjamin Zébazé
Ndi Nkeum Motissong»





