Le 07 avril 2025, l’avocate et défenseure des droits humains, Me Alice Nkom, sera devant le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
Cette comparution fait suite à une citation reçue le 25 mars dernier, émise par le procureur de la République près cette juridiction. La présidente du Conseil d’administration du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) doit répondre à des charges liées à un bris de scellés, incident survenu après l’interdiction des activités du Redhac au Cameroun par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Les scellés en question avaient été apposés par le sous-préfet de Douala 1er, et Alice Nkom argue que ces scellés sont illégaux
Parallèlement, l’avocate se retrouve également poursuivie devant le tribunal militaire pour des accusations plus graves, notamment celles de « financement du terrorisme » et de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».