La situation autour de la prochaine rencontre entre le Cameroun et la Namibie prend une tournure.
Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), continue de défier le ministre des Sports en insistant pour que le match Cameroun-Namibie se jouera à Garoua, au stade Roumdé Adjia. Le gouvernement, lui, a pourtant tranché, lors de la réunion vendredi dernier, en faveur du stade Amadou Ahidjo à Yaoundé comme lieu de la rencontre fixée au 7 septembre.
Banda Kani, président du Nouveau Mouvement populaire (NMP), a pris la parole sur le plateau de STV télé dans l’émission « 7HEBDO », ce dimanche 25 août 2024. Le panafricaniste a tenu à exprimer son désaccord avec la position d’Eto’o, en dénonçant ce qu’il considère comme un mauvais exemple pour la jeunesse camerounaise.
Selon Banda Kani, Samuel Eto’o est en train de donner l’impression qu’il est possible de défier l’autorité de l’État. « Moi je n’accepte pas ça. S’il faut protéger une autorité, Eto’o est une autorité aujourd’hui, il faut le protéger, mais qu’on protège toutes les autorités », a affirmé l’homme politique. Il a également critiqué la manière dont Samuel Eto’o semble adopter une attitude de défi envers les symboles de l’État, arguant qu'il a "appris à nos enfants qu’on peut défier son propre pays en refusant le drapeau du pays et en méprisant le Premier ministre".
Bana Kani fait référence ici à cette 2014, où Samuel Eto’o , capitaine de la sélection nationale, avait refusé de monter sur la pelouse pour prendre le drapeau camerounais, préférant rester dans le vestiaire alors que le Premier Ministre de l’époque Philémon Yang l’attendait sur la pelouse du Stade Ahidjo.
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