Dans une interview accordée au New York Times, le sélectionneur camerounais Marc Brys évoque les défis qu’il a rencontrés au Cameroun, se sentant souvent mal accueilli. Inspiré par les conseils de son père, il a choisi de ne pas reculer face à l’adversité. Le technicien belge, toujours dans les colonnes du journal américain, dit rester confiant quant aux performances de l’équipe. Selon lui, la victoire est non seulement un triomphe personnel, mais une source de fierté pour les 30 millions de Camerounais.
Extrait :
“J’ai eu l’impression d’être combattu et mal accueilli. Mais mon père me disait toujours, quand j’étais jeune, ‘ne recule jamais’ , ‘ne t’enfuis pas’. C’est ce que j’ai fait.”
« Je ne voulais pas que les choses s’enveniment, mais je voulais faire comprendre que je ne me défilais pas. Il était important que les joueurs le voient aussi et c’est un point qu’ils ont apprécié ». Il voulait faire les choses à sa manière, y compris en gardant certaines zones sacro-saintes. « Dans le passé, les gens sautaient dans le vestiaire, alors j’ai bloqué cela dans mon contrat », explique Brys. « C’est ma maison, la maison des joueurs. C’est là que nous devons être en sécurité, oser parler de tout. C’est un bien meilleur environnement. »
« Nous devons être performants, et nous le serons. Nous n’avons pas besoin de nous préoccuper de choses extérieures. Quand nous gagnons pour 30 millions de Camerounais, c’est un ‘Alléluia’. C’est une fête et c’est agréable à voir. »