Les avocats des dirigeants du mouvement séparatiste anglophone détenus ont exhorté le tribunal militaire de Yaoundé à renvoyer les accusés au Nigéria, où ils ont été arrêtés il y a plus d’un an, pour que leurs nationalités soient établies.
Ils ont présenté leurs observations le jeudi 10 janvier à la réouverture de la procédure à l’encontre des dix personnes détenues, devant le tribunal militaire de Yaoundé.
Les détenus avaient rejeté leur nationalité camerounaise lors de l’audience précédente et l’ont également fait mercredi en insistant sur le fait qu’ils étaient des réfugiés de l’ancien Cameroun anglais en exil au Nigéria au moment de leur arrestation et de leur extradition. L’affaire a été ajournée pour le 7 février.
L’avocat Patrick Yong a déclaré que le tribunal militaire n’était pas compétent pour juger les accusés, des questions ayant été soulevées quant à leur nationalité.