La branche armée du mouvement séparatiste dans les régions anglophones du pays ambitionne quitter le maquis pour se reconvertir, c’est la raison pour laquelle elle aiguillonne l’homme de Dieu à négocier avec le pouvoir pour leurs conditions de réinsertion.
Selon l’archevêque émérite de l’archidiocèse de Douala, il y’a 29 combattants séparatistes à Boyo qui veulent venir à Douala. Il y’en a 15 dans les plaines de Ndop. Actuellement, 04 sont déjà présents dans la ville de Douala. Ces derniers ont jetés les armes pour le retour de la paix. Les principales raisons de leur défection sont entre autres : Le manque de moyens, une mauvaise nutrition, les maladies et les promesses fallacieuses faites par la diaspora.
Eu égard à cela, le cardinal émérite fait part à l’opinion du harcèlement qu’il subit depuis sa désignation comme meneur des caravanes de paix au NOSO. Selon l’ex archevêque de Douala, beaucoup d’« ambaboys » manifeste aujourd’hui le désir de déposer les armes, de sortir des forêts et de retourner à une vie ordinaire. Le prélat explique que cette envie d’amnistie, est motivée par les raisons suivantes :