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Cameroun-Crise Anglophone: Voici les raisons du boycott des parlementaires SDF à l’ouverture de la session budgétaire d’hier.

Le refus de participer à l’ouverture de la session budgétaire d’hier s’explique par le fait que ceux-ci dénoncent l’incapacité et l’impuissance de l’Assemblée Nationale et le Senat à ouvrir un débat sur la crise anglophone déclenchée depuis un an déjà ainsi que toutes les préoccupations concernant cette crise en quatre sessions parlementaire qui se sont tenues entre octobre 2016 et novembre 2017.

Selon le Sénateur du Social Democratic Front(SDF) Etienne Sockeng: « nous sommes n’est-ce pas à une étape de l’escalade, que si rien n’était fait, risque de conduire à des lendemains incertains. Parce que, non seulement les éléments de force de sécurité ont été assassiné , nous n’avions pas encore vécu ça, mais aussi, les populations des nations élues de ce qu’ ils n’entendent plus qu’ils aillent à Yaoundé sans qu’on sache ce qu’ils aillent faire. Parce que, nous sommes les élus du peuple, les représentants du peuple et ceux-là qui nous ont élu ne peuvent pas être entrain de souffrir, ne peuvent pas être torturés, massacrés pendant que nous nous comportons comme le gouvernement c’est-à-dire comme si rien n’était » a t-il déclaré.

Cependant, en réponse à ce boycott, kavayegue djibril, Président de Assemblée nationale dans son discours d’ouverture pour sa part a clairement indiqué que « le Cameroun est un État unitaire et décentralisé, un et indivisible ». Il estime que les missions envoyées par le Président de la République dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont l’expression de sa volonté à trouver des solutions pertinentes à cette crise.

kavayegue djibril a exhorté aux uns et aux autres à rester dans la voie du dialogue et la concertation pour mettre fin à cette crise. Il a également déploré le spectre de la famine qui plane dans la partie septentrionale du pays qui, du fait de la faible pluviométrie, mais aussi des activités champêtres qui tournent au ralenti à cause des exactions de la secte terroriste boko haram.