Dans un long pamphlet faisant office de témoignage vivant, le président du parti de l’Alliance libérale (PAL) parle du maire de la commune d’arrondissement de Njombe – Penja comme étant un homme qui marquera à jamais le landernau politique camerounais.
Voici la teneur de son message à l’endroit de l’illustre disparu : « Il n’y a pas de mots qui n’aient pas été dit par les uns et les autres depuis que tu nous a quitté… Si je n’étais pas moi-même retenu par des chaînes d’un souci bénin de santé, j’aurai été l’un des premiers à venir au côté de ton brancard te dire comme Jésus à son ami Lazare: PEK, lève-toi. Cela malheureusement n’aurait été qu’une impulsion illusoire Je me résigne donc à ne pas en rajouter sinon pour dire ma peine, que dire, ma douleur de réaliser que notre rendez-vous pris lors de notre rencontre il y quelques semaines à Douala à l’occasion de l’installation du Bureau Régional des CVUC du Littoral où nous avons engagé une réflexion stratégique pour les années à venir, que ce rendez-vous à Monatele n’aura jamais lieu.. ».
« L’énergie positive dont tu bouillonnais et le courage intrépide qui t’animait jamais ne pourront être remplacés. Oh Oui!!!Pour le Cameroun de demain et à venir, tu es et demeureras irremplaçable… toi qui réunissait en ta personne tout le potentiel à la fois de facteur et de vecteur du changement, le changement, ce dieu impitoyable et orgueilleux au pied duquel des générations entières de Kamer gémissent à en mourir ».
« Et c’est parce que tu as répudié depuis toujours la déesse « résignation » que nous nous sommes ressentis semblables, qu’alors nous avons pris le pari non pas seulement de militer mais de travailler à la mise en branle la dynamique des « gens d’en-bas » qui sont le ferment de la nécessaire révolution qui doit balayer ce qui au Kameroun plombe notre pays, la mauvaise gouvernance couplée au népotisme et à une corruption »