La ville de Douala, capitale économique du pays, a été dans la soirée du 8 octobre 2020, le théâtre des actes de violence, perpétrés par un groupe de jeunes.
On les appelle les «microbes». Petits mais extrêmement dangereux. Des jeunes de 15-25 ans, organisés en bandes, qui ont envahi jeudi soir les quartiers Ndokoti, Ange-Raphaël, cité sic et environ, dépouillant tous les passants.
Selon les informations recoupées, ces jeunes délinquants avaient pour mission de venger l’un des leurs lynché par un autre groupe de voyous quelques jours plus tôt au quartier Ndokoti. Ils appellent cette opération de vengeance le «retour».
Armés de machettes, couteaux, gourdins, ils ont agressé et volé tous ceux qu’ils ont trouvés sur leur passage. C’est finalement grâce à l’intervention des forces de l’ordre que le calme est revenu.
Ces malfaiteurs feront face à la rigueur de la loi», a menacé Benjamin Mboutou, prefet du Wouri, promettant de prendre des «mesures de garde à vue si ça traine au niveau des enquêtes pour que d’ici demain (ce 10 octobre 2020), ils aillent en prison». Le numéro 1 du departement s’est par ailleurs s’insurgé contre le phénomène de «retour» qu’il juge inexplicable dans une société «policée», non sans promettre à ces délinquants, sous le coup de la drogue, des lendemains difficiles à Douala.