Un autre signe qui vient ainsi réconforter ceux qui soutiennent que Paul Biya prépare son fils Franck Emmanuel Biya pour la présidentielle de 2025.
En visite officielle au Cameroun ce 26 juillet, Emmanuel Macron a eu un tête-à-tête avec son homologue Paul Biya, l’inamovible président depuis 1982.
Le vieux dirigeant a profité de l’occasion pour présenter officiellement au Président français son fils aîné Franck Biya, dont le nom est de plus en plus cité dans les chaumières comme le futur Président du Cameroun.
Agé de 89 ans, Biya hésite entre un nouveau mandat et le village
Paul Biya a choisi de garder le mystère sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2025, à moins de trois ans de la fin de son 7ème mandat.
“Comme vous le savez, le Cameroun est dirigé conformément à sa Constitution. D’après cette Constitution, le mandat que je mène a une durée de sept ans. Essayez de faire une soustraction et vous saurez combien de temps il me reste à diriger le pays “, a affirmé l’homme du 6 novembre 1982, repondant à une journaliste de RFI, lors de la conference de presse conjointe avec Macron.
Franck Biya pourrait succéder à son père, si finalement ce dernier se rétire en 2025.
Si d’aucuns trouvent que le fils aîné du Chef de l’Etat a le droit comme tout citoyen de se présenter à une élection présidentielle, d’autres par contre affirment qu’ils ne disposent pas d’atouts.
Quelques jours avant l’arrivée du patron de l’Elysée, des banderoles à l’effigie de Franck Biya étaient érigées dans les rues de Yaoundé, portant des messages de bienvenue à l’endroit de Macron, et présentant Franck Biya comme le “ garant des acquis en faveur du développement”.
Ses partisans appelés les “Franckistes” espéraient ainsi attirer l’attention du président français à travers ces banderoles, afin que son nom soit évoqué dans les échanges autour de la question de la succession. Une stratégie qui visiblement aurait marché, puisque Franck a été présenté à Emmanuel Macron.
Si Franck Biya jusqu’ici n’a pas dévoilé sa profession de foi, les rumeurs, elles, autour de cette candidature à la présidentielle de 2025 ne cessent d’enfler.
En tout cas, on ne perd rien à attendre…
