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Cameroun-Présidentielle 2018: Joshua Osih "Je ne suis pas un candidat contre qui que ce soit. J’ai mis sur la table mon intention d’être candidat"

Joshua Osih

Le vice-président du sdf en marge de la conférence régionale du parti leader de l’opposition dans le Littoral, dimanche 28 janvier 2018, a fait une annonce forte qui met fin aux supputations au sujet de sa candidature à la candidature pour la présidentielle de 2018.

Président Osih, vous avez participé à la conférence régionale du Social democratic front pour le Littoral. En marge de ces travaux, vous avez fait une déclaration forte. Peut-on savoir ce que vous avez dit à vos militants et partant à tous les Camerounais ?

Je suis membre de droit de cette conférence. On a comme à l’accoutumée, laissé les journalistes assister aux travaux pour prouver notre ouverture d’esprit et le fait que nous ne cachons rien. Les débats ont été soutenus. Les échanges contradictoires sont de mise dans notre parti politique. J’ai donc déclaré lors de ces débats que j’ai l’intention d’être candidat à la candidature pour la présidence de la République. Voyez-vous, c’est la dernière occasion d’être en relation directe avec la région, une base élargie. Il n’y avait nulle autre assemblée plus indiquée que celle-ci pour exprimer mon intention de briguer la présidence de la République. Cette candidature à la candidature vient du Littoral. De ce point de vue, mes militants du Littoral avaient le droit d’être informés avant la presse et l’opinion publique.

Quelles sont les motivations qui gouvernent cette candidature à la candidature ?

Ecoutez. Nous avons comme ici dans le Littoral, des débats contradictoires à tous les niveaux. Nous allons en février prochain vers un congrès qui est souverain dans notre parti. Nos statuts disent que lors d’une année électorale, le congrès se réunit aussi pour choisir le candidat du parti. Je ne suis pas un candidat contre qui que ce soit. J’ai mis sur la table mon intention d’être candidat. Les candidatures font partie des programmes globaux que les décisions individuelles. Mais il faut d’abord avoir une décision personnelle pour s’asseoir avec les sages du parti, les membres du Nec, les pères fondateurs du parti pour avoir leur onction politique. Il s’agira à ce moment de partager avec les autres cette aventure vers la candidature.

Dans l’espoir que d’ici fin février, je puisse parler de programmes et de profession de foi. Vous savez, une élection présidentielle, c’est d’abord une rencontre entre un Homme et le peuple, rencontre d’un individu avec des électeurs. C’est pour cela que j’ai annoncé mon intention aux membres de ma famille politique dans le Littoral en leur disant que je suis prêt et j’ai besoin de leurs soutiens.

N’avez-vous pas peur de l’ogre politique qu’est le chairman que vous allez probablement challenger en février ?

Je ne suis pas candidat contre qui que ce soit. J’ai l’intention d’être candidat à la candidature. Le processus dans toute famille politique est démocratique. Mais avant tout, il est le résultat d’un large consensus. Je ne pense pas qu’on ira à ce congrès pour se battre les uns contre les autres. Mais mon souhait c’est d’aller vers congrès, je pense que c’est le voeu de tout le monde, pour faire valoir un consensus. Il ne s’agit pour nous de battre le chairman Ni John Fru Ndi qui est candidat à la présidence du parti. Moi je suis candidat au poste de 1er vice-président du sdf. Nous ne sommes pas des concurrents. Mais des militants complémentaires. Je souhaite que cette complémentarité aille grandissant jusqu'à la présidentielle.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le Sdf se réveille un peu tard. On est à huit mois de la présidentielle et ce n’est qu’à ce moment qu’au sein du Sdf que l’on commence les primaires ?

Nous ne commençons pas les primaires. Nous sommes le seul parti politique au Cameroun à tenir des élections primaires. Le processus a été enclenché depuis bien longtemps. En 2012 précisément au sortir de notre congrès de cette année là. Le fait de déclarer la candidature à la candidature n’est qu’une étape. Ce n’est pas le début du processus. Le travail à proprement parler a commencé depuis des lustres.

Aujourd’hui, nous sommes parvenus à une autre étape où des camarades indiquent qu’ils sont candidats. Je ne suis pas candidat contre qui que ce soit. Pour être candidat à la présidentielle, il faut avoir un large consensus dans sa famille politique, auprès de sa base. C’est ce que nous avons fait ce jour et ensuite passer par tous les canaux légaux, règlements internes du parti et au finish, le Sdf aura un candidat à la présidentielle. Si ce n’est pas moi, je soutiendrai à 200% celui que le parti investira. Je vous réitère que le Sdf est prêt depuis le 26 mai 1990.