Après près de 30 ans de militantisme, le premier vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), avait déclaré face à la presse le 10 septembre 2020 à Douala que « l’UDC est rentrée dans la culture de l’illégalité et de l’illégitimité ».
Aujourd’hui, Cyrille Sam Mbaka veut continuer son aventure politique très loin de l’UDC. « Nous sommes en pourparlers avec des associations, d’autres partis politiques… Mais comme vous vous voulez que je vous le dise, mon dévotion est l’AFP qui va donc jumeler avec des associations, d’autres partis politiques…Je ne vais pas évoquer les noms de ces différentes associations et les partis politiques parce que c’est encore ouvert. Nous sommes encore en train de travailler », a-t-il déclaré au cours de l’émission L’Arène du dimanche 4 octobre sur Canal 2 international.
Le désormais ancien premier vice-président de l’Union démocratique camerounaise avait confié à la presse les motifs de sa démission. « Je pars de l’UDC en connaissance de cause. C’est un déchirement, un crève-cœur. Je pars de l’UDC pour faire appel au retour de la légalité et de la légitimé. Depuis le décès du président national, l’UDC est rentrée dans la culture de l’illégalité et de l’illégitimité, contrariant ainsi ses principes éthiques » avancait Cyrille Sam Mbaka. En plus, « les dérives et dévoiement observés ces derniers temps m’obligent, par respect pour la mémoire de Ndam Njoya (NDLR: Président national décédé), à n’y prendre aucunement part. Je m’acquitte d’un devoir éthique, respecter la veuve » ajoutait-t-il.
Pour rappel, l’avocat de renom, Bernard Muna, de regretté mémoire, avait porté les couleurs de l’AFP à la présidentielle camerounaise d’octobre 2011.
