C’est par intermittence que l’on capte la fréquence de RFI, à la recherche d’informations pour compiler notre médiascopie quotidienne. Grand est notre étonnement de constater la surexposition médiatique que cette chaîne fait sur le Cameroun, en usant des rhétoriques tenaces ou en relayant des faits sans souci d’équilibre.
Je suis souvent mal à l’aise d’écouter cette marque qui ressemblerait à une propagande anti-camerounaise, une sorte de ritournelle dont se délectent comme en corporation, certains affidés, au rang desquels des médias ouest-africains.
En effet, dans la revue de la presse africaine de ce jour et comme à leur habitude si souvent, certaines presses burkinabés en l’occurrence, ont versé dans leur loisir éditorial à tronçonner la notoriété de notre président. La vision du monde n’est pas celle de regards unilatéraux et subjectifs, voulant décrire la prospective au périmètre de perspectives personnelles. Si ces journalistes apparament émotionnels, s’étaient donnés du mal à enquêter au Cameroun, ils sauraient qu’une très large majorité critique vertement les tentatives de déstabilisation qui gravitent autour de notte pays.
Nous n’allons pas non plus porter le monde sur nos tête; nos médias locaux doivent également mener leur part de défense populaire contre ce projet de désinformation à grande échelle. Cela devrait se faire sans passion, avec professionnalisme en dénonçant systématiquement les écarts déontologiques constatés.
Le Cameroun ne peut pas devenir la plaie de l’Afrique ou la poubelle des moeurs sous des accusations fallacieuses permanentes de médias, et que nous assistions à ce projet en spectateurs… S”il est une liberté de s’exprimer ainsi, il en est aussi une de notre part de dénoncer ces manoeuvres.
Enfin, si ce n’est pas un scandale d’avoir saccagé nos ambassades, soit une partie de notre territoire dont on relativise aujourd’hui la portée des actes au profit d’autres événements, alors les tremblements de terre ne sont que des faits anodins.
Colonel Didier Badjeck