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Diaspora : Une nouvelle organisation interdit les membres du régime Biya à quitter le territoire camerounais

Paul et Chantal Biya

Comme la Brigade Anti-sardinard(BAS), une nouvelle organisation hostile au régime de Yaoundé vient de naitre au sein de la diaspora.

Conduit par un virulent activiste, le General Robert Wanto, la Brigade de Surveillance du Territoire (BST), puisqu’il s’agit d’elle, se donne pour ultime mission de pourrir le quotidien de Paul Biya et celui de ses affidés partout où ils se retrouveront en Occident.

« La diaspora, à travers la BST, leur y réservera un accueil glacial et se montrera à leur égard aussi accueillant qu’une porte de prison. Car nous hurlerons désormais avec les loups et rendrons coup pour coup », avertit le Général Wanto dans une déclaration fleuve publiée depuis Paris le 15 juillet 2020.

« Dorénavant, ils y seront tous accueillis par des tomates pourries en plus de la farine. Autant nous, activistes Camerounais de la diaspora ne pourrons plus jamais voter, ni séjourner au Cameroun selon les vœux du dictateur Paul Biya, autant eux non plus (Paul Biya et ses acolytes) ne pourront plus avoir le sommeil tranquille sur nos différents territoires en Occident où nous leur mènerons la vie dure », poursuit-il.

Voici la déclaration intégrale du BST adressée au régime de Yaoundé.

L’ULTIMATUM DE LA DIASPORA CAMEROUNAISE LANCÉ AU POUVOIR ILLÉGITIME DE YAOUNDÉ, À TRAVERS LA MISE SUR PIED DE LA BST (BRIGADE DE SURVEILLANCE DU TERRITOIRE)

-Considérant le fait que le régime illégitime de Yaoundé a érigé la violence en mode de gouvernance au Cameroun,

– Étant donné qu’au Cameroun, les opposants, pour un oui ou pour un non, sont jetés par centaines en prison,

– Compte tenu des violations graves et intolérables des droits de l’homme érigées en norme au Cameroun,

– Eu égard à la chasse aux sorcières organisée par le gouvernement illégitime de Paul Biya contre la quasi-totalité des activistes camerounais désormais interdits de séjour dans leur propre pays à cause de leurs seules idées qui n’épousent pas la dictature orchestrée par le presque centenaire à la tête du Cameroun depuis le 6 novembre 1982,

– Au regard de l’indifférence éhontée du régime Biya face à l’enlisement progressif de la crise anglophone avec son bilan partiel extrêmement lourd de plus de quinze mille morts

– Après le constat d’échec de la dictature ubuesque emmenée par Paul Biya qui se plaît à embastiller sans prétexte apparent ou réel les journalistes et de nombreux leaders d’opinions, faisant chaque fois la sourde oreille quand il est interpellé par la communauté internationale,

Nous, Camerounaises et Camerounais de la diaspora, rassemblés à Bruxelles en Belgique le 17 juillet dernier devant le parlement européen, avons décidé de la création de la BST (Brigade de Surveillance du Territoire).

Le peuple camerounais se meurt sans que le pouvoir usurpateur de Paul Biya et sa bande ne daigne s’en offusquer. Les mercenaires à la tête du Cameroun ont tout loisir de se servir des caisses de l’État pour venir se faire soigner en Occident au même moment où des milliers de femmes camerounaises, voulant donner la vie, perdent la leur, parfois faute de simple couveuse. Pas plus tard qu’il y a quelques semaines encore, une jeune fille a perdu ses quadruplés à l’hôpital central de Yaoundé, seulement parce que cet hôpital, pourtant dit de référence, ne disposait pas de couveuses pour sauver ces quatre innocents. Cette affaire, comme nombre d’autres, a provoqué un tollé général sans que cela émeuve outre mesure ceux qui ont pris les Camerounais en otage. De tels exemples, on peut les citer à profusion…

Paul Biya et ses lieutenants ont enlevé tous les espoirs du peuple camerounais. Il s’enorgueillit de nous voir mourir de faim alors que ses complices et lui se la coulent douce, en puisant à suffisance dans les caisses de l’État qu’ils ont confisquées. Les dictateurs à la manette au Cameroun se plaisent à envoyer leurs compatriotes en exil pour peu que ceux-ci osent leur rappeler leurs nombreux travers et leurs incontestables violations flagrantes et grossières des droits de l’homme.

À ce jour, des milliers d’activistes, de journalistes et d’intellectuels de haut vol camerounais sont interdits de séjour dans leur pays par Paul Biya et ses hommes. Leur crime, c’est d’avoir eu le courage de dénoncer la mal gouvernance qui a fait son lit au Cameroun avec à la clé une économie asphyxiée, une atmosphère sociopolitique délétère, une démocratie complètement embourbée et, finalement, un pays aux abois où crépitent de toutes parts des balles. En témoigne la crise anglophone qui a déjà tué plus de quinze mille personnes sans que le pouvoir illégitime de Yaoundé ait pu y apporter ne serait-ce qu’un début de solution efficace.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, Nous, Camerounais de la diaspora, rassemblés en Belgique le 17 juillet 2020, avons décidé de la mise sur pied de la BST( Brigade de Surveillance du Territoire).

À travers la BST, la diaspora camerounaise lance un ultimatum au pouvoir de Yaoundé et s’engage sur l’honneur à sonner le tocsin. À l’unanimité, ces Camerounais condamnent Paul Biya de s’écarter des normes démocratiques pour normaliser les écarts. La BST va en chasse contre ce régime qui expulse ses fils du territoire et dont les pontes défilent cependant en Hexagone et plus largement en Occident pour leurs soins de santé élémentaires ou pour s’offrir toutes sortes de privilèges économiques.

La BST prononce sans concession la consolidation de l’anathème contre Paul Biya et ses alliés. Les chapelets de récriminations contre ce régime commandent à la diaspora camerounaise de prendre ses responsabilités sans faiblesse. La BST contribuera ainsi par tous les moyens à la libération du Cameroun. Ce regroupement de Combattants est convaincu que l’avenir du Cameroun se jouera aussi en Occident et les membres de la BST ne reculeront plus devant rien pour pourrir le quotidien de Paul Biya et celui de ses affidés partout où ils se retrouveront en Occident. Paul Biya, tous les membres de son gouvernement illégitime, les députés, les sénateurs et les maires récemment mal élus comme toujours, les membres d’ELECAM et du Conseil Constitutionnel, les membres des organes étatiques comme le Conseil Économique et Social, sans oublier les autres pontes du régime à l’instar des directeurs généraux des sociétés publiques et parapubliques, sont aussi persona non grata en Occident.

La diaspora, à travers la BST, leur y réservera un accueil glacial et se montrera à leur égard aussi accueillant qu’une porte de prison. Car nous hurlerons désormais avec les loups et rendrons coup pour coup. Nous exercerons désormais avec la plus grande fermeté des représailles contre ces imposteurs qui laissent mourir leurs concitoyens au Cameroun parce qu’ils ont leurs immenses privilèges et avantages «inattaquables» aux États-Unis, en Europe, en Asie, au Canada et partout ailleurs en Occident.

Dorénavant, ils y seront tous accueillis par des tomates pourries en plus de la farine. Autant nous, activistes Camerounais de la diaspora ne pourrons plus jamais voter, ni séjourner au Cameroun selon les vœux du dictateur Paul Biya, autant eux non plus (Paul Biya et ses acolytes) ne pourront plus avoir le sommeil tranquille sur nos différents territoires en Occident où nous leur mènerons la vie dure. Même les imposteurs politiques spécialistes en opposition de l’opposition non gouvernementale n’ont désormais qu’à bien se tenir s’ils doivent séjourner en Europe ou aux États-Unis. Face à leurs nombreux égarements, la Brigade de Surveillance du Territoire aura désormais la répartie prompte.

Nous n’accepterons plus, pour quelque raison que ce soit, d’être les tocards de leurs folies managériales et serons obligés de les suivre sur le terrain de la répression. «Charbonnier est maître chez lui», ne l’oublions jamais. Ils sont les plus forts au Cameroun. Nous leur montrerons leurs limites en Occident. Notre riposte sera chaque fois proportionnelle à la capacité de nuisance de ces hommes et femmes qui ont pris notre pays en otage, qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, si ce n’est voler l’argent du contribuable, emprisonner les innocents, mater les plus fragiles, détruire le pays qu’on leur a gentiment légué, truquer les élections pour s’éterniser au pouvoir. Nous nous sentons plus que jamais investis d’une mission régalienne sur nos différents territoires : dresser un oiseau au leurre à ces monstres du régime Biya qui se croient sans cesse tout permis.
Notre levée de boucliers ne faiblira plus jamais. Au grand jamais ! Tous les maillons du système reptilien et génocidaire coiffé par Paul Biya seront désormais pourchassés, où qu’ils se trouvent en Occident. Ils ont le choix entre libérer le Cameroun et mettre leurs vies dans la tourmente dès lors qu’ils se rendront en Hexagone. La guerre est résolument ouverte entre les hommes de Paul Biya et la diaspora. Nous vous faisons grâce de nos mécanismes de fonctionnement. Ce dont vous, membres du régime Biya, pouvez en être sûrs et certains, c’est qu’aucun de vos séjours en Occident ne nous échappera plus et ne se fera plus sur du velours. Notre système-araignée de riposte est bien huilé et de nature à vous traquer partout où vous vous rendrez en Hexagone.

À la guerre comme à la guerre ! Si nous avons réussi à mettre à mal Paul Biya désormais interdit de séjour en Europe, malgré les centaines de gardes du corps avec lesquels il voyage et dont il est toujours flanqué, vous pouvez déjà vous avouer vaincus. La Brigade de Surveillance du Territoire est déjà en activité et fera passer un sale temps à tous les acteurs ou complices de la forfaiture au Cameroun. Ils auront du pain sur la planche et peuvent s’attendre à être réduits à leur plus simple expression par la BST (Brigade de Surveillance du Territoire).

De par notre devise, au CCD et au sein de la DIASPORA RÉVOLUTIONNAIRE, ce qui est dit est dit et est non négociable car… NOUS DISONS CE QUE NOUS FAISONS ET FAISONS CE QUE NOUS DISONS. Et donc rien ne nous empêchera de pousser des cris de Mélusine pour faire entendre les voix des Camerounais étouffés par leurs dirigeants illégitimes.

Reste à vous, Camerounais de l’Intérieur, de vous emparer de cet autre outil de lutte en y adhérant massivement. Car à la BST (Brigade de Surveillance du Territoire), on parle d’une même voix pour un Cameroun libre et démocratique.

TOUS POUR UN, UN POUR TOUS. LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !

Fait à Paris, le 25 juillet 2020
Pour le CCD
Le Général-Président Robert WANTO
Les Porte-Paroles Henri KINGUE KWATE & Narcisse BANEGA