Baltasar Ebang Engonga, auteur de sextapes qui ont suscité un buzz sur les réseaux sociaux, a été démis de ses fonctions par décret présidentiel.
Mercredi, le président équatoguinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a ordonné par décret “la révocation de Baltasar Ebang Engonga en tant que directeur de l’Agence nationale d’investigation financière ANIF”.
La télévision d’Etat TVGE a de son côté diffusé les déclarations d’une femme au visage flouté, se présentant comme une de ses partenaires de Baltasar. “Je voudrais savoir d’où sortent ces vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, je voudrais savoir pourquoi il (les) conservait sans mon consentement”, a-t-elle dit, se disant “humiliée” dans sa “réputation” et son “honneur”. Cette femme a expliqué avoir “donné son accord” pour que ses ébats soient filmés, mais pensait que les images avaient “été immédiatement effacées” après visualisation.
Les sextapes tournées à des dates inconnues dans différents lieux – dont son bureau au ministère des Finances – et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux, ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo dans une affaire de détournement de fonds publics.
Surnommé “Bello”, Baltasar est le fils de Baltasar Engonga Edjo, l’actuel président de la commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
La semaine dernière, le procureur général de la République Anatolio Nzang Nguema avait assuré que si les examens médicaux révélaient qu’il était “infecté d’une maladie sexuellement transmissible”, il serait poursuivi pour délit contre la “santé publique”.