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Cameroun-Indiscipline au sein du RDPC : Jean Nkueté refuse de sanctionner les «gros baobabs» du parti comme Cavayé Yeguié Djibril

Cavayé Yeguié Djibril

Selon ces cadres, la Commission mise en place par le secrétaire général du Comité central du RDPC refuse de sanctionner les «gros baobabs» du parti.

Par CIN

Quatre-vingt-dix militants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pourvoir, sont attendus devant les membres de la Commission de discipline du parti. Ces militants, parmi lesquels l’ancien ministre des Travaux Publics, Patrice Amba SallaHamadou Hamidou ou encore Saint Eloi Bidoung élu municipal de Yaoundé VI, répondront des actes d’indiscipline constatés pendant les législatives et les municipales du 9 février 2020.

La Commission de discipline qui siège depuis le 24 août 2020, «statuera sur le sort de ces militants, dont la plupart encourent des peines allant du blâme à l’exclusion totale du parti», renseigne le quotidien Le Messager dans son édition du 2 septembre 2020.

Seulement, la liste des personnes invitées à se présenter devant la Commission dirigée par l’ancien premier ministre, Peter Mafany Musonge, est contestée par des cadres du RDPC.

Il apparait clairement que «des mandarins du RDPC qui avaient royalement foulé au pied les prescriptions du président national de ce parti, au moment des primaires internes ont été ignorés…les plus gros baobabs qui ont foulé au pied la discipline du parti, notamment la circulaire du président national de notre parti, ne sont pas convoqués. On préfère s’en prendre aux moins puissants…de nombreux camarades députés ont foulé au sol la circulaire de notre président national qui recommandait aux députés qui avaient déjà bouclé deux à trois mandats à l’Assemblée nationale, de prendre «leur retraite», et de laisser la place aux jeunes et aux femmes», s’offusque, sous couvert d’anonymat, un cadre au sein du Comité central du RDPC.

Ce militant du RDPC évoque le cas du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, député depuis 1971 et président de l’auguste Chambre depuis 1992. «Comment peut-on nous expliquer son entêtement dans sa circonscription du Mayo Sava dans l’Extrême-Nord alors que sa cote de popularité était en baisse, les jeunes ne voulaient plus de lui. On a vu une candidature fortement contestée jusqu’à la dernière ligne droite passée en force. Il devrait être sanctionné puisque c’est particulièrement à lui que la circulaire du président national s’adressait en premier», soutient-il.

Il cite également les cas du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Etong Hilarion, le parlementaire de la Haute-Sanaga qui totalise pas moins de cinq mandats, de la seule femme vice-présidente, Emilia Monjowa Lifaka, députée du Sud-Ouest, du questeur Kamssouloum Abba Kabir, député du Logone et Chari dans la région de l’Extrême Nord, député depuis 1997, et de la députée Brigitte Mebandé (Secrétaire).

 

CIN