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Mise en résidence surveillée de Maurice Kamto : le SDF a une petite idée

Le vice-président régional du Social Democratic Front dans le Centre continue de s’offusquer de la séquestration du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, qui a déjà passé deux mois assigné à son domicile.

Cela fait deux mois que le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, est contraint à l’assignement à son domicile par les forces de défense camerounaises. Après ces 60 jours, son maintien à résidence surveillée n’a de cesse de diviser la classe politique. Le vice-président régional du Social Democratic Front (SDF) dans la région du Centre, Parfait Aloys Mbvoum, est des hommes politiques qui exigent depuis toujours la levée de cette mesure car indique-t-il, Maurice Kamto est victime de «l’arrestocratie», qui est selon lui, «la démocratie par les arrestations sans tenir compte des lois, des règlements et du code de procédure pénale. Que ce soit sur le plan politique ou juridique, rien ne justifie une telle désinvolture de la part des pouvoirs publics, qui ont manœuvré pour cette résidence surveillée abusive… », a-t-il déclaré dans les colonnes de Le Jour de ce lundi 23 novembre 2020.

Il déplore que cette embargo contre le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018, vient allonger la liste non exhaustive des cas de violation des droits de l’homme au Cameroun. «Nous avons demandé sa libération sans condition. Hélas ! Nous avons un pouvoir autiste qui dessine en permanence le diable sur le mur. Maurice Kamto n’est pas par ailleurs le dernier cas de ces violations de droits de l’homme. Des avocats, des femmes en ont aussi été des victimes de cette dictature féroce. D’un point de vue politique, c’est l’insécurité».

Le cadre du SDF espère tout de même que Kamto sera libéré au lendemain de l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020, convaincu que le régime entend le maintenir captif jusqu’à la tenue de cette élection, que le patron du MRC prévoit depuis septembre dernier de perturber par des appels à évincer Paul Biya du pouvoir.

«Au moment où les Camerounais attendent des réformes structurelles sur le code électoral, ce sont plutôt des arrestations insensées et inopportunes. Le gouvernement compte certainement le libérer le 6 décembre, après les élections», ajoute Parfait Mbvoum.

 

CIN