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Présidentielle 2025 : Garga Haman Adji « même s’il était étendu sur une civière, le candidat Biya sera réélu »

Garga Haman Adji pense que Paul Biya sera réélu pour un huitième mandat d’affilé en 2025 sans aucun obstacle.

Dans une interview accordée au quotidien Mutations, Garga Haman Adji, affirme que Paul Biya sera réélu sans ambiguïté à la prochaine élection présidentielle en 2025. Selon lui, le contexte actuel est tel que même si le candidat Biya était étendu sur une civière, il serait toujours réélu.

« Dans le contexte actuel, même s'il était étendu sur une civière, le candidat Biya sera réélu. Je le dis haut et fort bien que je sois moi-même un candidat potentiel. Je ne suis quand-même pas tombé de la dernière pluie. Je suis réaliste et je connais parfaitement mon pays. A partir de ce moment, cette prorogation est subjective et vise plutôt à rassurer ceux qui ont des doutes sur la possibilité pour eux d'être réélu », explique Garga Haman Adji, alors qu’il répondait à la question sur le projet de loi prorogeant le mandat des députés adopté à l’Assemblée Nationale le 9 juillet dernier.

Garga Haman Adji, qui a déjà été candidat à plusieurs reprises aux présidentielles camerounaises (2004, 2011 et 2018), estime que Paul Biya n'a pas de réel challenger et qu'il devrait être réélu sans faute.

Ce « opposant », ancien ministre de la fonction publique et du contrôle supérieur de l'état rappelle que le contrat social signé avec le peuple a défini la durée des mandats : « La durée sert surtout à permettre au peuple de savoir apprécier ce qui a été fait par un élu et à décider s'il faut continuer à lui faire confiance. L'autorité qui s'est arrogée le droit de proroger le mandat s'est en fait substituée à l'ensemble des électeurs. C'est un abus d'autorité. L'autorité en question ne s'inscrit donc pas dans le cadre de la démocratie. Cela laisse subodorer quelques soupçons de machiavélisme », ajoute-t-il.

Garga Haman Adji cite également Machiavel dans son livre « Le Prince », où il écrit que lorsque le « Prince » veut conserver le pouvoir, « tous les moyens sont bons » et que « la fin justifie les moyens » qu’importe leur caractère moral ou immoral, civique ou incivique.