La décision de la commission d'homologation et de discipline de la Ligue de football du Littoral d'exclure la Kadji Sport Academy (KSA) du championnat régional, équivalent de la troisième division, a valu à Samuel Eto'o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), des critiques sans merci.
Certains observateurs voient la main de Samuel Eto'o derrière cette décision, qui est perçue comme un acharnement contre Gilbert Kadji, le fondateur de la KSA.
Moussa Njoya, universitaire et détracteur régulier de Samuel Eto'o, a dénoncé sur sa page Facebook un acharnement du président de la Fecafoot contre Gilbert Kadji. Selon lui, la décision d'exclure la KSA ne fait pas consensus. Les membres de la commission d'homologation et de discipline de la Ligue du Littoral ont déclaré que le club avait manqué trois matchs sans justification, contrairement à l'article 15 du règlement du championnat régional. Cependant, les responsables de la KSA ont expliqué que le club n'avait pas pu jouer parce que la Fecafoot n'avait pas délivré les licences nécessaires.
Cette situation a suscité des réactions critiques, non seulement envers les responsables de la KSA, mais également envers le management de Samuel Eto'o Fils. Le journaliste Jean Bruno Tagne, auteur du livre « L’Arnaque », a critiqué le bilan à mi-mandat de l'ancien capitaine des Lions indomptables à la tête de la Fecafoot. Il regrette que la Fecafoot ne recherche pas le maximum de licenciés, contrairement à ce qu'il est commun dans les autres fédérations.
Les voix critiques se multiplient, et qualifient cette décision de parricide. En effet, Samuel Eto'o a fait ses débuts dans le football au sein de l'académie de la KSA. Cette exclusion peut sembler être une punition personnelle envers Gilbert Kadji, qui est considéré comme un rival politique par Samuel Eto'o. Pour les partisans de Gilbert Kadji, cette décision est injuste et montre que Samuel Eto'o Fils abuse de son pouvoir pour poursuivre ses ennemis.
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