Pour l’analyste politique armand noutack ii, l’absence criarde de renouvellement de la classe politique en terme de leadership au sein du rdpc va sans aucun doute créer sa chute et sa destruction totale.
« image du couple présidentiel à maroua !
ceux qui sont derrière ce mandat de trop, emporteront l’entière responsabilité de cette dérive contre la république devant l’histoire.
un président paul biya, candidat à 93 ans est aussi la preuve de l’échec total du rdpc qui , en 40 ans d’existence n’a pas su ou pensé au renouvellement du leadership politique… c’est cette absence de renouvellement du leadership qui entraînera le chute et la désintégration totale de ce parti au départ de paul biya.
il y a là-bas, une absence criarde de légitimité à tel point qu’au lieu de se lever pour prendre ouvertement le pouvoir, une petite clique préfère se réfugier derrière un homme épuisé, un homme qui travaille au haut niveau de la fonction publique depuis 1960 pour gérer le pays par procuration.
une chose au moins est sûre, après le 12 octobre, le cameroun ne sera plus comme avant, car même au sein du rdpc règnent : impatience, crainte du lendemain, incertitude, désorientation , au point où aujourd’hui, le vrai adversaire du régime n’est pas à l’extérieur, mais à l’intérieur et c’est le président lui-même.
je me dis et c’est mon avis , le président paul biya est aujourd’hui plus un obstacle qu’un atout pour le rdpc. depuis 15 ans au moins il devait préparer la relève pour permettre à son parti de lui survivre.
en tout cas nous observons la scène.
noutack ii ».