Le patron du groupe de presse Equinoxe passe encore à l’offensive et ferme le clapet de ceux qui ont tenté de denier son statut de journaliste :
Puisque « La bêtise insiste toujours » disait Albert Camus, se taire serait la laisser prospérer.
Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter une telle médiocrité à la tête de certaines de nos institutions. Et dire que ce monsieur dirige une si prestigieuse Ecole, avec un tel étalage de vacuité dans le propos !
En journalisme, les faits sont sacrés : Lorsqu’on est incapable de reprendre ses propos tenus publiquement, il y a de quoi s’inquiéter de la qualité des enseignements qu’on est censé dispenser. Mieux, lorsqu’on évoque le fait tribal, pour esquiver le débat, on frise l’incompétence. Ce monsieur a déclaré : « celui qu’on a nommé à la tête de la Commission de la carte de presse, on pouvait se poser des questions sur sa qualité de journaliste… c’est-à-dire qu’on voit un métier qui est envahi par des mercenaires, par des gangsters, par des gens qui n’ont aucune idée de la valeur… » Et on se garde ainsi de reprendre cette phrase dans une publication. On use de la malhonnêteté que nous aurions pu qualifier d’intellectuelle si nous avions la conviction que ce monsieur en était un. Et c’est ce jugement de valeur qui est en débat. Pour disculper votre incurie, vous tentez une fois de plus une hyperbole pour faire croire que l’indignation suscitée viendrait du fait tribal. Qu’est-ce que vous êtes minable !
Comme vous l’affirmez, vous étiez membre d’une sous-commission et un des rapporteurs, mais ce qui surprend c’est que vous n’ayiez même pas retenu les termes de référence des Etats généraux. Auquel cas, vous vous seriez souvenu que la Commission Scientifique présidée justement par le Ministre d’Etat, Monsieur le Professeur Jacques Fame Ndongo , derrière qui vous vous réfugiez , était l’organe central à qui tous les rapports des sous-commissions étaient destinés, lequel décidait in fine. Vous n’en faisiez pas partie ; d’où vos manquements quant à la définition du journaliste telle que retenue dans la déclaration finale déclamée par M. Séverin Tchounkeu qui avait été désigné par ce cénacle de sachants auquel il faisait partie, ne vous en déplaise.
Pour votre gouverne, en pareille circonstance, c’est le président de la commission scientifique qui rend publique la déclaration finale des travaux. Or, pour l’occasion, le choix fut porté sur un des membres dont la qualité des interventions avait retenu l’attention. Et comme l’avait dit son Président, sa compétence ne souffrait d’aucune once de réserve en la matière. Nous avions « la compétence de notre compétence » dixit.
Que vous ayez donné de ces assises une définition du journaliste loin de celle retenue, inquiète quant à la qualité de la formation qui peut être dispensée sous votre direction à la tête de l’institution dont vous avez la charge. L’invocation du fait tribal, propre au refuge des médiocres, en est une des parfaites illustrations.
Les prestigieux « Alumni » que sont entre autres, Charles Ndongo ,Marie claire Nnana, Edmond Kamguia, Lucie Mboto Fouda, Jean Materne Ndi , Haman Mana , Eric Chinje … Voilà ce qu’est devenue votre Ecole! Vivement que le primat de l’excellence prévale sur la médiocrité ambiante et que cette Ecole retrouve ses lettres de noblesse.
Séverin Tchounkeu
Journaliste et Politiste
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Man dit nous ti as été à yaoundé ou à Lille ? Iu encore dis nous