Dans une nouvelle tribune de l’intrépide communicant du RDPC, il estime que les adversaires de son champion le candidat du RDPC Paul Biya n’ont pour seul arme qu’une population surchauffée à blanc comme ascension au pouvoir.
« Ils le savent fort opportunément, les adversaires politiques du président Paul Biya ne peuvent pas le battre aux élections pour deux raisons.
La première raison est le maillage national de leur appareil politique. Les partis politiques de l’opposition par paresse, faute de moyens, ou aussi pour absence de recrutement des cadres dans différentes régions n’arrivent pas à encercler le territoire national et par conséquent asseoir leur parti politique dans tout le pays.
L’autre raison fondamentale, est l’héritage politique du RDPC qui est presque un parti centenaire, parti de l’UNC qui se transmet de génération en génération, de père en fils et qui est assis sur un fort ancrage de l’élite et du communautarisme de masse segmenté par région, par arrondissement, par district, village par village.
C’est dans cette segmentation zonale que la stratégie nourricière du politique du RDPC se déroule. Chaque leader bien ancré dans sa zone sociologique se doit de collecter des voix pour le président national du parti afin de renouveler son mandat. Un déploiement de l’élite dans le triangle national qui s’apparente à une cotisation des suffrages dont l’importance et le volume de chacun sont politiquement évalués.
Connaissant cette ingénierie politique sophistiquée. Les opposants savent très bien que leur victoire est hypothétique et impossible. Dans un réalisme politique cynique et machiavélique, après chaque élection depuis 2011, il théorise l’insurrection.
En 2011, ils avaient anticipé en 2008 masqué sur les émeutes de la faim. En 2018, l’insurrection était plus claire adossée sur un prétendu hold up électoral, enrobée sur des idéologies tribalistes » concours bulu », génocide bulu », « milice bulu », avec à la clé un président autoproclamé.La strategie est identique en 2025. Le nœud de la stratégie est basé sur la forte manipulation des PV des votes surchauffée par des menteurs d’alerte qui par les réseaux sociaux cherchent à mobiliser des fusibles.
Ils ne comptent sur rien d’autre que sur une population surchauffée à blanc comme escalier de leur accès au pouvoir sachant qu’ils n’ont aucun élément juridique pour prouver leur victoire. Ces fusibles qu’ils cherchent à instrumentaliser pour se donner une étoffe politique ont deux rôles. Faire croire qu’ils sont populaires et crédibles et de l’autre créer un rapport de force pour une table de négociation. Et la table de négociation pour eux devient opportun si des camerounais sont sacrifiés au pied d’une guérilla sanglante »





