Menace de poursuites judiciaires : CFOOT répond à Sam Severin Ango

Le magazine CFOOT estime que Sam Severin Ango, en perte d’influence, refuse la critique et tente de détourner l’attention. CFOOT défend sa liberté de ton face à ce qu’il considère comme un « anti-modèle » de journaliste.

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SAM SÉVERIN ANGO, LE TRIBUN FROISSÉ D’UN ORDRE MÉDIATIQUE DÉCHU !

En annonçant des poursuites contre le média CFOOT pour « propos injurieux », Sam Séverin Ango signe une nouvelle sortie médiatique aux relents d’intimidation. Derrière cette réaction disproportionnée, se cache le malaise d’un homme de médias en perte de repères, mais aussi d’influence, incapable de supporter la moindre critique dans un environnement journalistique en pleine mutation. Hier ami de CFOOT, sieur Ango s’est mué aujourd’hui en pourfendeur du média citoyen: « les positions varient au gré des intérêts » disait Samuel Eto’o dans une interview, on peut donc comprendre ce brillant adepte du journalisme papillonnant.

Sam Séverin Ango, figure TRÈS CONTROVERSÉE du paysage médiatique camerounais, vient une nouvelle fois de se distinguer non pas par une analyse percutante ni un engagement structurant dans le débat public, mais par une attaque ouverte contre la liberté d’expression, 48 heures seulement après la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. En annonçant des poursuites judiciaires contre le média citoyen CFOOT pour des publications prétendument « injurieuses », l’ancien journaliste aujourd’hui autoproclamé communicant de la FECAFOOT tente de se poser en victime d’un supposé « journalisme de poubelle », alors qu’il incarne lui-même, aux yeux de beaucoup de camerounais, le visage d’un journalisme de MENDICITÉ. Ses multiples changements de postures renseignent suffisamment sur le sujet. Ernest Obama lui rappelait d’ailleurs à ce titre qu’il serait entrain de « ravaler ses propres vomissures ».

Une réaction démesurée pour une critique pourtant attendue

Qu’un homme public, qui se vante d’un riche parcours dans les compétitions internationales, soit l’objet de critiques voire de moqueries fait partie du jeu médiatique, surtout dans un environnement démocratique. Réagir par des menaces de poursuites révèle une fragilité d’ego bien plus qu’un combat pour la dignité ou l’éthique professionnelle. Cela traduit aussi cette outrecuidance outrancière dont font montre ceux qui ont enfin eu l’accord de « Dieu » pour officier à ses côtés.

En se présentant comme le défenseur d’un dispositif réglementaire « fonctionnel », Ango oublie qu’il ne peut être juge et partie. C’est oublier aussi que les médias sont libres de questionner, de critiquer, de se moquer, tant qu’ils respectent les limites du droit. Mais visiblement, pour Sam Séverin Ango, la liberté de ton n’a de valeur que lorsqu’elle le flatte: mais comme il est désormais servant de « Dieu » il peut cracher sur la terre et ses occupants.

Le refus de la critique : symptôme d’une dérive autoritaire

Cette posture d’intimidation judiciaire est un grand classique des personnalités en mal de reconnaissance. Elle trahit une vision archaïque du journalisme où l’on attend soumission, révérence, et silence. CFOOT n’a visiblement pas respecté ce code implicite, et se voit aussitôt voué aux gémonies. C’est une manière inquiétante de vouloir faire taire la critique, non par l’argument, mais par la coercition. Monsieur Ango, vous êtes un « ANTI-MODELE », nous vous le disons encore.

Une diversion médiatique ?

Plus grave encore, cette sortie tonitruante ressemble à une diversion orchestrée pour recentrer l’attention sur lui-même, comme pour se redonner une importance médiatique. À défaut d’occuper la scène par ses analyses ou ses idées, Sam Séverin Ango tente de se replacer au centre du jeu par la polémique. Mais cette stratégie, aussi vieille que la vanité, ne trompe plus grand monde.

Sam Séverin Ango ne défend pas la liberté de la presse : il défend sa réputation, son image, son confort personnel, et veut surtout se montrer IMPORTANT auprès de son « Dieu » qui lui a promis une nomination qui tarde à venir, et qui certainement ne viendra PAS (je connais votre « Dieu »). À travers ces mots, c’est moins un appel à la justice qu’un aveu d’inconfort face à un nouveau paysage médiatique, plus jeune, plus libre, moins impressionné par les « parcours prestigieux », un univers médiatique décomplexé.

Le journalisme évolue. La critique aussi. Il est peut-être temps pour certains anciens d’apprendre à l’accepter, mais surtout à s’adapter à ces mutations.

 

 

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