Dans une communication de l’universitaire et l’homme politique, il est évident que le tribalisme fait partie de l’Adn du Cameroun mais il estime aussi clairement que ce fléau n’est pas une bonne chose pour le Cameroun et qu’il est important que les compatriotes camerounais prennent la mesure de cela.
Au départ de son argumentaire, il estime que ce fléau est inscrit dans les gènes des camerounais : « le tribalisme sans un autre superlatif fait partie de l’Adn du Cameroun. Quand je parcours les cimetières des Etats-Unis, croyez moi ou pas, que de camerounais enterrés ici ».
« Nous falsifions tous les jours notre propre histoire toute honte bue, pour ne pas reconnaître que pendant 400 ans nous avons vendu plus que partout ailleurs en Afrique nos compatriotes. Peut-être ne l’étaient-ils pas en ce moment-là, mais étaient-ils dépourvus du statut d’hommes ? Comme Césaire certainement encore plus que lui, Et je me dis Bordeaux et Nantes et Liverpool et New York et San Francisco pas un bout de ce monde qui ne porte mon empreinte digitale et mon calcanéum sur le dos des gratte-ciel et ma crasse dans le scintillement des gemmes ! ». il va par la suite estimer qu’il est nécessaire de ne pas laisser ce fléau prendre son envol :
« Qui peut se vanter d’avoir mieux que moi ? Virginie. Tennessee. Géorgie. Alabama putréfactions monstrueuses de révoltes inopérantes, marais de sang putrides trompettes absurdement bouchées terres rouges, terres sanguines, terres consanguines. Oui la trace du Cameroun est partout en Océanie, au Brésil, tout au long des côtes africaines. Alors où est la ligne de démarcation ? Si nous ne prenons conscience de ce fléau qu’est le tribalisme ! »,