Clotaire Nguedjo prend la défense de Cabral Libii face aux critiques sur son silence après la présidentielle de 2025. Le cadre du PCRN rappelle que le processus électoral est toujours en cours et que seul le Conseil constitutionnel peut proclamer les résultats. Pour lui, Cabral Libii reste un légaliste et un acteur central de la scène politique camerounaise.
PRÉSIDENTIELLE 2025 : LE SILENCE DE CABRAL LIBII…
Depuis quelque temps, j’écoute et je lis les appels incessants demandant au Président Cabral Libii de s’exprimer au nom de ce qu’ils appellent le « peuple ». Certains le font même avec un ton de chantage politique.
Comme je le dis souvent, l’inculture politique d’une grande partie de la population Camerounaise est le premier facteur de la longévité de Paul Biya au pouvoir. Le PCRN continuera le travail de pédagogie politique…
D’abord, parlons de ce fameux mot « peuple ».
Est-ce le million de voix issues d’une fraude électorale que vous appelez « peuple » ? Et les 20 millions d’autres Camerounais qui n’ont pas voté pour le « bon diable » ne sont plus Camerounais ? Soyons sérieux.
Concernant le silence de Cabral Libii, de quoi voulez-vous qu’il parle au juste ?
Le processus électoral est encore en cours. Cabral Libii est le candidat qui s’est le plus adressé aux Camerounais depuis le début de cette élection.
Nos équipes ont travaillé dans toutes les commissions électorales et chaque jour nous vous avons informés de l’évolution des travaux.
Vous voulez qu’il publie lui-même les résultats issus des 22.500 PVs?
Mais non, il est un légaliste et ne peut pas se substituer au Conseil constitutionnel, seul organe habilité à proclamer les résultats officiels au Cameroun.
Et même si nous disposons de nos propres chiffres nous ne pouvons pas encore les rendre publics avant les résultats officiels car ces résultats pourraient être manipulés par nos adversaires, on se connait dans ce pays. Le moment venu, tout sera révélé avec transparence.
Une chose est évidente, Cabral Libii dicte le rythme de la météo politique au Cameroun.
Souvenez-vous lorsqu’il a déposé un recours au Conseil constitutionnel, le « peuple » a crié au scandale.
Quand il a retiré ce recours, le même « peuple » a encore crié au scandale.
Aujourd’hui parce qu’il garde le silence, le « peuple » crie à nouveau, demain il parlera, ils vont encore crier .
Au final, que voulez-vous vraiment de cet homme ?





