Selon l’expert des questions électorales Jean Paul Ntsengue, la loi a mis en œuvre des mécanismes de « surveillance du vote » qui ne donne lieu à un anarchisme généré par ces consignes qui sont offertes à l’emporte-pièce par certains protagonistes du processus électoral, tout cela dans une incapacité criarde de connaissance de la loi.
Voici son éclairage :
AFIN QUE NUL N’EN IGNORE… QUE VEUT DIRE « SURVEILLER SON VOTE » ?
Tous les candidats, partis politiques, Société civile, médias et simples citoyens en parlent. Mais visiblement, personne (ou presque) ne sait avec précision ce que prévoit la loi. À la télévision hier soir, j’ai suivi les explications de mon frère le Citoyen et Expert électoral de renommée internationale Philippe Nanga.
J’ai alors pensé qu’il était urgent que je précise ce que prévoit la loi pour éviter que la notion de « surveillance du vote » ne donne lieu à un anarchisme généré par ces consignes qui sont données à l’emporte-pièce par certains acteurs du processus électoral, dans une ignorance totale de la loi.
J’ai par exemple entendu une consigne donnée publiquement par Issa Tchiroma Bakary qui demandait au cours d’un meeting à ses sympathisants d’envahir les bureaux de vote à partir de 12h ou 14h. Dit de cette façon, nous pouvons nous retrouver dans un désordre de grande amplitude susceptible d’empêcher le bon déroulement des opérations du scrutin. Il est donc nécessaire de donner ces précisions que ELECAM aurait dû immédiatement apporter à l’attention de tous :
Dans le bureau de vote, le vote est surveillé par tous les membres de la Commission Locale de Vote. Conformément à l’article 54 du Code électoral, on devrait avoir 14 membres dans chaque bureau de vote : une personnalité indépendante désignée par le responsable départemental d’ELECAM (N.B. : il ne représente pas ELECAM), un représentant de l’Administration désigné par le Sous-Préfet et un représentant de chacun des 12 candidats.





