Dans une communication, le président par intérim du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), met en garde le ministre de l’administration territoriale contre certaines qu’il estimerait qu’elles sont sur le point d’être mises en place.
Halte à la Manœuvre Atanga Nji
Ministre Atanga Nji, la République vous regarde. Vos méthodes tordues et vos contorsions juridiques pour sanctuariser un régime agonisant défient ouvertement les lois que vous avez prêté serment de défendre. Votre zèle, qui excède les bornes de la légalité, est un symptôme pathologique de la décadence du système que vous servez.
Que nul ne confonde l’assignation à résidence orchestrée contre le Professeur Kamto en 2021, cet homme de droit et qui à une ligne basée sur le respect de la loi don’t il en est u’ des maitre-penseur – une forfaiture froidement exécutée – avec le cas de Issa Tchiroma Bakary. Tchiroma est ancré dans son fief de Garoua. Toute tentative d’arrestation en cette terre est un pari insensé sur la stabilité nationale, une provocation dont les conséquences seront imputables, sans équivoque, au régime de Yaoundé. Cessez cette funeste arrogance.
L’éducation que vous avez délibérément refusée au peuple du Nord se manifeste aujourd’hui sous la forme d’un ouragan implacable : celui de la Génération Z. Cet élan de lucidité citoyenne se propage à la vitesse de votre mépris souverain et s’amplifie à la mesure de la fraude électorale que vous avez machinalement orchestrée. Votre soif diabolique d’un pouvoir éternel sera emportée par cette lame de fond.
Faites preuve de sagesse, car l’Histoire ne pardonne pas l’incompetence politique. Laissez la volonté du peuple, exprimée dans la sainteté des urnes, intacte. Ne la travestissez surtout pas par vos basses manœuvres. Le Cameroun est une entité qui transcende vos egos mesquins et vos intérêts rapaces.
Les agitations vaines de certains membres du gouvernement ne font qu’exposer leur véritable indigence intellectuelle et leur maladresse crasse face à la culture politique. Ils doivent être évacués du champ discursif et ramenés à la médiocrité de leur poste dont chaque Cameroun peut évaluer les performances depuis des décennies. Quant aux chefs traditionnels que l’on mobilise en hâte pour une médiation de façade : ils ont déjà bétonné la conscience de leur peuple. S’ils commandent toujours le respect des formes, leur irréversibilité d’action est désormais actée face au mépris qui leur est opposé. Ces Lamidos, jadis phares, ne sont plus que les courtisans serviles du Président Biya, une honte qui achève de discréditer toute une institution.
Mamadou MOTA, président par intérim du MRC
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