Analyste et observateur autonome, Daniel Essissima fait une analyse dans cette sortie sur le renversement des régions septentrionales au profit de l’opposition, ce qui pour lui est la démonstration claire de la défaite électorale du RDPC et par ricochet de Paul Biya.
« Il y a comme un parfum de fraude électorale ! Il est impossible en 2025 que Paul Biya ait 2 474 179 voix selon toutes les statistiques disponibles.
Suite à des enquêtes et études sur l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, il est démontré que Paul Biya n’est pas le gagnant de ce scrutin. Il est donc évident, d’un point de vue mathématique et statistique, que Biya n’est pas le vainqueur de cette élection, mais plutôt Issa Tchiroma Bakary qui a réellement remporté la victoire.
Statistiquement, il est improbable que Paul Biya obtienne le même nombre de voix en 2025 qu’en 2018. En 2018, Biya a obtenu 2 521 934 votes, tandis qu’en 2025, il a eu 2 474 179 votes, soit une variation de 47 755 voix. Selon les données publiées par le Conseil constitutionnel.
Pour l’élection présidentielle de 2025, Paul Biya se présente avec une certaine fragilité politique.
En effet, il a vu son bastion du Grand-Nord s’effondrer, cette région représentant près de 40% de l’électorat, suite à la candidature d’Issa Tchiroma Bakary et de Bello Bouba Maigary. De plus, un vote sanction sous la forme d’un référendum « Voulez-vous poursuivre avec Paul Biya ou non ? » a été envisagé en raison de son âge avancé (93 ans), de son long règne 43 ans au pouvoir et de sa santé fragile. Ces facteurs politiques montrent que Biya ne pourra pas obtenir le même nombre de voix en 2025 qu’en 2018. À moins que ce ne soit par le biais d’une fraude électorale !
Selon les projections statistiques, mathématiques, Paul Biya perd la moitié de ses voix en 2025.
Daniel Essissima »





