Le Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI) rend à travers ce message un vibrant hommage à l’ancien homme de droit connu pour son engagement politique.
IL S’APPELAIT YONDO BLACK MANDENGUE
Ténor du Barreau camerounais,
Bâtonnier Honoraire,
Défenseur intrépide des droits
Eveilleur des consciences
Patriote multidimensionnel
Il a raccroché définitivement sa toge, le 16 octobre 2025 à l’âge de 87 ans
Hommage a un magicien de la parole experte des prétoires, libre, et salue par ses confrères et par les magistrats. Hommage au messie de la plaidoirie sociale et politique crainte a dessein et vénérée. son parcours d’homme honnête, de fils du peuple autant que de symbole de Elite eclaireee et de juriste d’elevation, dans lequel on retrouve incrustes les bravades et les acquis populaires des années de braise, magnifient de facon perenne, le role de la corporation des avocats dans l’emulation démocratique de notre pays, sans oublier la source d’inspiration qu’il fut et demeure, pour éclosion de nombreuses vocations du métier chez ses cadets
Le Bâtonnier honoraire Maître, très GRAND MAITRE YONDO BLACK est donc mort. Non pas qu’on entendra plus parler de lui, mais plutôt qu’on ne le reverra plus qu’en image et en mémoire. Ces grands juristes infatigables d’arguments et de récits académiques et professionnels, ces diables à qui on doit des tissus denses et saisissants de la doctrine et de la jurisprudence qu’ils ont immensément influencés, ne partent jamais, ne quittent jamais la scène pour toujours. Ils vivent, survivent et conditionnent les convives des nouvelles noces du barreau.
Le contexte, est le prétexte du présent hommage, et le texte vient garantir un réflexe attendu pour conforter non par le sexe d’une pensée pieuse et funéraire, mais d’une prolixité assumée pour célébrer une âme si chère, si précieuse, si admirée.
Ils nous ont fait, ils nous ont conditionné, fabriqué et porté, accompagné et entraîné, montré les chemins. Ils ont conduit les troupes vers des horizons où on criait liberté, démocratie, justice, équité, solidarité. C’est l’homme, le grand frère et un des guides de la génération extraordinaire qui prirent place dans ce train unique. Je lui rends hommage, en sachant garder dans mon cœur, la place en or qu’ils méritent tous : Alice Kom, Kwendjin, Mendouga etc….
Evoquant le contexte, oui bien sûr, pour un départ, en pleine ébullition d’une élection présidentielle, un événement dans la tradition des combats qu’il mena et qu’il mènera même au ciel, un moment de ces temps pour lesquels, il se leva un jour dans son pays et pris la parole. On le revoit dans les salles d’audience, lors des affaires Najwé et Monga, flanqué des jeunes confrères Charles Tchoungang, Ngalle Miano et autres. Un homme du métier et de métier, un professionnel engagé au sacrifice social pour l’élévation du droit des gens au-delà de la politique et des petites combines.
Comment appelle-t-on ces espèces humaines qui ne meurent pas, qui nous habitent et ne quittent jamais notre mémoire ?
L’homélie que j’espère de ma grande sœur Me Alice KOM, la première femme Camerounaise avocate, apportera sans doute la réponse, et livrera à cette occasion, les secrets d’un confrère intransigeant, loin des compromissions du politique./.
Yaoundé, le 23 octobre 2025





