Issa Tchiroma Bakary révèle que la présidence a tenté de négocier avec lui et certains membres de l’Union pour le Changement avant de les faire arrêter. L’opposant dénonce une répression qu’il qualifie d’abus de pouvoir et interpelle la communauté internationale face au « martyr du peuple camerounais ». Pour lui, « la libération a commencé » et ce n’est que « la première étape ».
Lire la sortie de Issa Tchiroma Bakary:
Si la communauté internationale ne voit pas cet abus de pouvoir, vraiment, à un moment, il faudra arrêter.
Comment expliquer que :
- Il y a quelques jours, le DCC appelle les coordinateurs de l’union pour le changement pour négocier, ils refusent vos propositions et là vous les arrêtez ? Donc, quand vous cherchiez à négocier avec eux, ils n’étaient pas des terroristes ?
- Il y a deux jours, vous contactez le prof Aba, lui proposant de venir vous rencontrer pour négocier en mon nom, je refuse et vous l’arrêtez.
Trop c’est trop, la répression, le peuple en a assez. Aujourd’hui, c’est le début de la libération et c’est juste la première étape.
La communauté internationale, vous devenez complice, ce n’est pas possible de laisser un peuple être martyrisé comme ça.





