«Tout se passe comme si les mêmes personnes doivent occuper les mêmes responsabilités dans l’attribution du cahier des charges des manifestations au Sud. Des fonds de commerce pour ces privilégiés qui captent les budgets et maintiennent les autres en rade» : dixit le journaliste et homme politique Sam Sévérin Ango.
Le post abondement relayé dans les réseaux sociaux du journaliste et responsable de l’Office du Tourisme du Sud et par ailleurs homme politique, défraie la chronique et alimente les conventions dans les églises et les chaumières ce dimanche de pluie, 03 novembre 2024 à Ebolowa.
En effet, Sam Sévérin Ango dans le post en question revisite le déroulement de la projection du film documentaire de Cathy Meba et de Solange Edimo sur : << Paul Biya, un grand homme d’état au destin prodigieux >>.
En effet selon lui : «De nombreux ratés, dans l’orchestration de l’événement de la projection du Film documentaire retraçant le parcours du Chef de L’Etat a laissé transparaître de nombreux couacs que les uns et les autres se doivent d’éviter pour un franc succès lors de prochaines célébrations.
Au lendemain de chaque activité, il est toujours utile de faire le bilan, le jour d’après, pour en évaluer la portée et tirer les enseignements nécessaires. Commençons donc par les bons points.
Il faut se féliciter de la présence effective à cette manifestation de tous les membres du gouvernement issus des quatre départements de la région du Sud, comme une belle démonstration de leur loyauté envers le président, normal, diront certains.
Le Gouverneur du Sud, qui assurait la supervision des opérations, a fait le job, à son niveau.
Cependant quelques unes de ses recommandations n’ont pas été suivies. Il faut par ailleurs relever pour le déplorer le fait que certaines correspondances des officiels invitant leurs personnels à se mobiliser pour la circonstance, se soient retrouvées abondamment partagées dans les réseaux sociaux. Cela n’a pas servi à montrer une bonne image de l’administration. Passons.
La communication, aux oubliettes !
Un des nombreux manquements à l’organisation de cette rencontre, l’absence de moyens de communication adaptés à l’objectif recherché qui était de promouvoir la manifestation.
Outre le fait que les délais impartis n’étaient pas suffisants pour la réalisation d’un véritable plan média, il y a que les Journalistes et autres Communicateurs de la place n’ont jamais été impliqués véritablement dans l’affaire. Conséquence, la couverture médiatique d’envergure espérée n’était pas assurée. Silence radio dans la presse, exceptées quelques publications disparates.
Dans le fond, à bien y regarder, il apparaît comme une forme d’ostracisme, développée à l’endroit de certains, qui doivent être tenus à l’écart des opérations. Tout se passe comme si les mêmes personnes doivent occuper les mêmes responsabilités dans l’attribution du cahier des charges des manifestations au Sud.
Ces occasions deviennent ainsi des fonds de commerce pour ces privilégiés qui captent les budgets et maintiennent les autres en rade. Ces pratiques doivent cesser et laisser place à une meilleure répartition des rôles afin que chacun se sente concerné. Le Président de la République et Président National du RDPC , Homme d’Etat , n’a jamais prôné ces formes de divisions et de sectarisme, teintées d’une volonté d’accaparement.
Des batailles inutiles à des fins de positionnement, qui pourraient malheureusement avoir des conséquences sur la base militante. Beaucoup sont rentrés mécontents ,sans avoir le courage de le dire ouvertement.
La fête était belle, davantage pour les personnalités de premier plan or, il va bien falloir qu’à l’avenir, toutes les couches soient concernées pour une pleine réussite et afin que rayonne totalement le nom du Président Paul BIYA, un patrimoine immense pour toutes les générations, sans exception ! » .