Depuis quelques jours circule dans les réseaux sociaux un avis de recherche émis par la division régionale de la police judiciaire de la ville de Douala. Djoumessi Alexis est vivement recherché après une plainte du chef supérieur du groupement Fomepea au motif d’insultes et diffamation. C’est un nouvel épisode d’un long FF feuilleton démarré depuis le décès du père de ce dernier.
Décédé le 02 Février 2019 à Bafoussam, cet opérateur économique, elite de sa localité était propriétaire de plusieurs bien immobiliers dans les principales villes du Cameroun. Ses enfants ne peuvent véritablement pas jouir des biens laissés leurs papa après son décès à cause de l’ingérence de l’oncle qui, avec la complicité de l’autorité traditionnelle chef du groupement Fomopea, spolient cette famille qui vit dans une précarité. Ce malgré les biens légués par leur défunt père.
Djoumessi Alexis et ses frère ont hérité de plusieurs dizaines d’hectares de de plantation de cacao dans la ville de Kekem.Ils se sont toujours opposés aux différentes tentatives de ventes de ses terrains par leurs oncles « Nous savons que le chef depuis la flambée du prix du cacao sur le marché guette depuis le vivant de mon père .Il instrumentalise mon oncle qui est notable pour m’obliger à entrer dans leurs sectes afin de mieux me contrôler » témoignage de Djoumessi Alexis quelques semaines avant sa disparition.
C’est depuis le milieu du mois d’avril que Djoumessi Alexis est introuvable. Persécute dans son domicile, victimes d’attaques mystiques de toutes sortes, ce jeune catholique pratiquant n’a eu la vie sauve que grâce aux prières du prêtre de l’Eglise catholique romaine de son quartier Sa décision de disparaitre de la circulation était l’unique chance pour lui d’échapper a son oncle et au chef du village qui selon certaines indiscrétions projettent l’assassiner mystiquement ou physiquement.
Cet avis de recherche émis par la police judiciaire serait selon les proches d’Alexis un stratagème de l’oncle et du chef pour le faire sortir de sa cachette
Au Cameroun l’abus des autorités traditionnelles a souvent été dénoncé par les ONGs et organismes internationaux des droits de l’homme .Dans un pays ou la justice est corrompue, les chefs abusent de leurs statuts d’auxiliaire de l’administration allant jusqu’à interdire toute présence dans le village a ceux qui ne se plieraient pas face à ses abus. La justice reste muette parce que ces chefs sont des piliers principaux de la fraude électorale du parti au pouvoir.