Cameroun – Affaire des Syndicats : Les mâles font mal sur la toile

Depuis quelques semaines déjà, le « syndicat des hommes » a fixé à 2000 Fcfa les frais de transports des femmes en cette période des fêtes de fin d’années. Les femmes de leur côté jugent la somme insignifiante et dénoncent cette décision.

L’histoire fait le buzz sur les réseaux sociaux et anime les débats dans les colonnes des journaux et les studios de radio et de télévision en ce moment. Le syndicat fictif des hommes a tranché. « Vu la loi du syndicat des hommes N°001/SYN/2020 du 5 décembre 2020, le tarif du transport des filles est fixé à 2000 franc », peut-on lire sur le réseau social Facebook. Une semaine déjà que le buzz prend de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux. L’artiste musicien ivoirien Suspect 95 en est l’un des instigateurs, après avoir été victime d’une fausse accusation sur Facebook par une demoiselle. En plus de l’accuser d’avoir eu une idylle avec elle, cette dernière lui reproche de ne lui avoir donné que 100.000 francs. C’est sur cette note que le syndicat se forme. Plus qu’une mauvaise blague, la gente masculine y accorde beaucoup d’intérêt. Ces derniers ne manquent pas de rendre ce mouvement plus vivant en partageant des flyers et des caricatures. Certains mettent en garde les contrevenants à cette mesure syndicale. Les femmes de leur côté, réagissent de part et d’autres. Si certaines d’entre elles n’y voient qu’une grosse blague, d’autres par contre prennent des décisions drastiques pour décrier le comportement des hommes. « S’il me donne deux mille francs, je ne fais même pas 2 heures de temps chez lui », affirme Louise en colère. Le syndicat des femmes pour sa part, souligne entre autre qu’« il est strictement interdit de faire à manger chez un homme, de ranger son espace vital ou de faire sa lessive s’il donne 2.000 francs !»

L’origine du débat proprement tire son origine du fait que les hommes estiment que cette 2000 fcfa est un montant raisonnable à donner à une femme, pour son déplacement. Ceci représente essentiellement le montant du transport. Mais pour les femmes, le montant perçu après une rencontre en galante intègre, la ration, la coiffure, les vêtements et autres accessoires vestimentaires. Au regard de l’ampleur de la discussion, le bras de fer virtuelle est loin de s’arrêter. Le débat continue.

Source : L’étudiant N°042 du Lundi 21 Décembre 2020

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